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Buenos Aires lance un service d’identification numérique alimenté par la blockchain

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Le gouvernement de la ville de Buenos Aires lance un service d’identité numérique basé sur la blockchain, construit sur le rollup zkSync Era de Matter Labs.

Documents d’identification personnels accessibles grâce à la blockchain

La municipalité de Buenos Aires lance un service d’identification numérique qui utilise la technologie blockchain pour stocker les actes de mariage et de décès.

Le protocole d’identité numérique décentralisé utilise une application basée sur le rollup zkSync Era de Matter Labs. Zksync Era est un protocole Ethereum L2 (couche 2) à connaissance zéro (ZK). Désormais connu sous le nom de QuarkID (anciennement Tangoid), il s’appuie en partie sur la technologie de la startup argentine Extrimian.

À partir d’octobre, les résidents de Buenos Aires pourront télécharger le portefeuille QuarkID et récupérer des documents d’identification personnels, tels que des actes de naissance et de mariage.

« Il s’agit d’une étape monumentale vers un avenir plus sûr et plus efficace pour les services gouvernementaux en Amérique latine. Quarkid crée une relation plus étroite entre un gouvernement et ses citoyens tout en apportant des pratiques d’identité numérique et des normes de sécurité en Amérique latine. » Guillermo Villanueva, PDG d’Extrimian

Le gouvernement local prévoit de déployer davantage d’informations d’identification officielles liées à l’identité sur QuarkID au cours des prochains mois. En novembre, les preuves de revenus, les certificats de scolarité et les documents de demande de prestations sociales seront également disponibles en téléchargement et en stockage sur le portefeuille QuarkID.

« La ville de Buenos Aires fait en sorte que ce nouveau cadre de confiance numérique fonctionne comme un bien public, redonnant le contrôle des données aux individus et permettant une interaction numérique plus agile et plus sécurisée entre le gouvernement, les entreprises et les citoyens » Diego Fernández, le secrétaire d’État de la ville de Buenos Aires

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Équivalence entre documents physiques et numériques

Le directeur de l’exploitation d’Extrimian, Pablo Mosquella, a déclaré que les documents sont délivrés en tant que « justificatifs d’identité vérifiés » depuis la plateforme du gouvernement local de Buenos Aires vers le portefeuille d’identité personnel.

Il a ajouté que ces informations d’identification sont stockées sur l’appareil de la personne et accessibles uniquement à l’utilisateur qui peut présenter une preuve de ces informations d’identification pour être vérifiées dans différentes situations.

“Au cours de la première étape, le document fonctionnera comme une alternative aux documents papier originaux, et non comme un remplacement”, a-t-il ajouté. “À terme, tout passera au numérique.”

Le directeur de l’exploitation d’Extrimian a déclaré que le gouvernement local avait initié les changements législatifs nécessaires pour accorder aux informations d’identification numériques la même équivalence qu’à leurs homologues signées physiquement.

“Ces lois sont actuellement en cours d’élaboration et devraient être discutées d’ici la prochaine législature”, a-t-il ajouté.

Pour l’instant, l’initiative est accessible aux 15 millions d’habitants. L’objectif est de l’étendre, à terme, à l’ensemble des 45 millions de citoyens argentins.


Source : Site Zksync


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Stéphanie Comitogianni Rédactrice

Stéphanie Comitogianni Rédactrice

Stéphanie a fait des études dans le domaine de la construction. Après avoir obtenu un DUT Génie Civil, elle a poursuivi son cursus avec un Master en Économie de la construction. Ce métier s’intéresse aux aspects économiques liés aux projets de construction, tout en s’appuyant sur une forte base de connaissances techniques.

Elle a exercé son métier d’économiste de la construction pendant 10 ans, travaillant pour différents bureaux d’études ainsi que dans la branche Immobilier d’EDF en France. En 2017, Stéphanie s’est expatriée pour la première fois. Elle a poursuivi sa carrière d’économiste au sein d’un bureau d’études à Bristol, au Royaume-Uni. Exercer ce métier technique dans une langue et un pays différents a été une expérience enrichissante et très stimulante sur les plans intellectuel et personnel.

En 2019, Stéphanie et son mari Kevin ont décidé de se réorienter vers le domaine de la rédaction web. Ils ont alors eu l’occasion de découvrir les cryptomonnaies lorsqu’ils ont reçu une mission portant sur le minage de Bitcoin. Totalement étrangers au secteur des cryptos, ils ont alors découvert l’univers passionnant de la blockchain. Ils ont alors décidé de poursuivre leur exploration et d’approfondir leurs connaissances, pour finalement en faire leur domaine de prédilection.

Aujourd’hui, Stéphanie aime écrire sur les différentes technologies et mécanismes utilisés par les blockchains et les cryptomonnaies. Fidèle à sa formation dans la construction, elle s’attache à décrypter les réalités techniques qui se cachent derrière les projets cryptos. Elle s’intéresse aussi particulièrement aux interfaces entre la crypto et la finance traditionnelle.

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