Irina Dilkinska, directrice juridique de OneCoin, a plaidé coupable de fraude et de blanchiment d’argent. Par la même occasion, on en apprend plus sur les dessous de ce vaste système pyramidal.
L’effondrement juridique et éthique de OneCoin
D’après les dernières révélations au cœur de l’affaire OneCoin qui a fait couler beaucoup d’encre, Irina Dilkinska a joué un rôle central. En effet, cette dernière était à la tête du département juridique de OneCoin. Impliquée dans des opérations frauduleuses et de blanchiment d’argent, elle a plaidé récemment coupable.
Ainsi, à l’âge de 42 ans, cette experte bulgare en crypto qui se trouve impliquée dans ce scandale judiciaire majeur, met encore plus à mal la confiance dans l’industrie des crypto-monnaies.
Sa position, qui aurait dû être synonyme de conformité et d’intégrité, s’est transformée en un pivot pour des opérations illégales. Ce retournement révèle les zones d’ombre qui peuvent exister dans la gestion des entreprises de cryptomonnaies.
Et comme l’on pouvait s’y attendre, cet état de chose n’est pas sans conséquences pour les investisseurs et le marché quand bien même cette histoire commence à dater dorénavant. En réalité, la culpabilité de Dilkinska dans ce système pyramidal a eu des répercussions dramatiques pour les investisseurs il y a quelques années suite à la perte de milliards de dollars.
Par conséquent, il est tout à fait normal de stipuler que les acteurs du marché sont vulnérables face à de telles fraudes et que c’est un comportement qui doit changer dans l’industrie, l’affaire FTX avec Sam Bankman-Fried en est un autre exemple flagrant.
Cela souligne notamment l’importance d’une réglementation plus stricte dans le secteur des crypto-monnaies comme on a pu le voir au cours des derniers mois. L’objectif premier étant de protéger les investisseurs contre de telles pratiques malhonnêtes.
Une chute dans le monde de la crypto-monnaie
Le procureur américain Damian Williams a décrit le rôle de Dilkinska comme étant à l’opposé de ses responsabilités officielles. En facilitant le blanchiment de l’argent issu des activités illicites de OneCoin, elle a contribué à l’effondrement de la confiance dans l’entreprise.
Le plaidoyer de culpabilité de Dilkinska met en lumière la gravité des infractions commises. En plus de cela, ledit plaidoyer renforce la détermination des autorités à poursuivre les acteurs malhonnêtes du secteur.
Par ailleurs, ce scandale ne se limite pas à Dilkinska. Karl Sebastian Greenwood, cofondateur de OneCoin, a déjà été condamné, et Ruja Ignatova, l’autre cofondatrice, reste en fuite depuis plusieurs années.
Ces événements mettent en évidence un système de fraude bien organisé au sein du OneCoin qui n’était du vent. De plus, ils remettent de toute évidence en question la légitimité et la transparence des opérations de l’entreprise.
Vers un avenir plus régulé pour les crypto-monnaies
Pour le moment, nul ne peut se prononcer clairement sur le futur judiciaire de Dilkinska et OneCoin. Toutefois, avec la condamnation de Dilkinska prévue pour février 2024, le monde juridique attend de voir l’ampleur des sanctions qui seront imposées.
Cette affaire pourrait devenir un précédent important dans la régulation des crypto-monnaies en Europe, comme l’est FTX avec SBF aux Etats-Unis. Elle peut même pousser vers des mesures plus strictes pour éviter de telles dérives à l’avenir.
Aussi, la situation de OneCoin rappelle notamment les risques associés aux investissements dans des entreprises de cryptomonnaies non régulées. De ce fait, pour pallier cela, une surveillance accrue et une réglementation adaptée s’avèrent nécessaires plus que jamais.
Source : The Block
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