Pour lutter plus efficacement contre la contrefaçon, la branche japonaise du cabinet d’audit international EY va lancer un système de traçabilité basé sur la blockchain pour le saké.
Le saké est une boisson alcoolisée à base de riz très appréciée au Japon mais aussi fortement touchée par la contrefaçon.
Selon le quotidien NikkeiAsianReview, EY Japan lancera prochainement une solution pour suivre le saké japonais sur la blockchain afin d’aider les brasseurs et producteurs à différencier leurs produits des nombreuses contrefaçons circulant sur ce marché.
Grâce au QR code présent sur les bouteilles de saké, les consommateurs pourront accéder, depuis leur smartphone, à différentes informations telles que les ingrédients, le lieu de brassage et des données sur les contrôles qualité, y compris des relevés de température.
Le fait de pouvoir raconter l’histoire de la production et de l’origine aidera à les différencier des produits contrefaits”, a déclaré Hideaki Kajiura, partenaire d’EY.
Les exportations de saké japonais sont aujourd’hui en hausse mais selon Kajiura, à l’étranger, beaucoup de produits ne sont toujours pas conservés et distribués de façon optimale.
La meilleure température pour garder le saké en bon état serait de 5 degrés. Mais lorsque le saké est distribué dans d’autres pays, la plupart des transporteurs, des restaurants et des détaillants ne savent pas comment manipuler le produit,” a-t-il dit.
EY prévoit ensuite de déployer le système « SAKE Blockchain » à travers toute l’Asie et notamment à Singapour et Hong Kong. Le cabinet d’audit financier précise toutefois attendre que l’épidémie de coronavirus soit maitrisée avant d’envisager un déploiement à grande échelle.
Début mars, EY et le studio Ethereum ConsenSys, en partenariat avec la multinationale Microsoft, ont annoncé la création de Baseline Protocol, une solution visant à rendre le réseau public Ethereum « sûr et efficace » pour les entreprises.
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