L’art se démocratise de plus en plus sur le Web3 notamment avec les NFT. Aujourd’hui, les musées commencent à développer des projets artistiques virtuels. On peut se demander comment seront les musées dans le futur ?
Des projets NFT variés
Grâce à internet, les œuvres d’art digitales peuvent être visionnée n’importe où dans le monde. Récemment, la famille de l’artiste Frida Kahlo a dévoilé une collection d’objets d’arts inédits. Cet événement s’est fait sur la Metaverse de Decentraland pour la semaine de l’art en aôut dernier.
Œuvre de Frida Kahlo sur Decentraland
En Belgique, au musée Royal des beaux-arts d’Anvers (KMSKA), il est possible d’être copropriétaire d’un tableau de James Ensor à partir de 150 euros.
« Le fonds des Pièces maîtresses du gouvernement flamand (‘Topstukkenfonds’) soutient les musées pour l’acquisition et la restauration de pièces de collection », déclare Jan Jambon, ministre-président du gouvernement flamand. « L’art est cependant très recherché et même pour un gouvernement, il n’est pas toujours simple de jouer à armes égales sur le marché international de l’art. Nous saluons donc vivement l’initiative du KMSKA et de la plateforme Rubey. En investissant dans leur collection de cette manière innovante, le KMSKA et la plateforme Rubey écrivent l’histoire. Ils rendent à nouveau accessible au public le patrimoine privé et font en sorte que tout le monde puisse investir dans une œuvre de premier plan. Un bel exemple de partenariat public-privé”
Ainsi, le musée peut proposer un plus grand nombre d’œuvres grâce à cette initiative. C’est aussi une nouvelle manière d’interagir avec les fans d’arts du monde entier.
Une manière de préserver les œuvres d’arts
En Ukraine, en raison du conflit, le musée d’art de Kharkiv s’est associé avec Binance pour lancer une collection de NFT. Le but ici est de préserver le capital culturel tout en levant des fonds pour sauver les œuvres. On peut retrouver dans la collection NFT des artistes comme Simon de Vlieger, Ivan Aivazovsky ou encore Georg jacob Johann van Os.
“Aujourd’hui, nous effaçons les frontières et entrons dans l’ère numérique. Avec l’aide des technologies Web3, la collection du musée d’art de Kharkiv peut être exposée partout dans le monde numérique. Les chefs-d’œuvre conservés par le musée pourront contribuer à son développement dans une période si difficile”, a déclaré le PDG de l’agence ukrainienne Honcharov, Oleksandr Honcharov.
L’investissement en crypto-monnaies est proposé par eToro (Europe) Ltd en tant que PSAN, enregistré auprès de l’AMF. Les crypto-monnaies sont très volatiles. Pas de protection des consommateurs.
Quel avenir pour les musées ?
Avec l’arrivée des œuvres numériques, plusieurs questions se posent. En effet, est-ce que les musées seront juste d’immenses galeries de NFT ? Qu’en est-il de la propriété des œuvres d’arts ?
Next Decentrum Technologie est une société qui accompagne les musées pour les aider à intégrer les NFT dans leurs galeries. Son PDG, Hussein Halak pense qu’il est inévitable que les musées finissent par se transformer en immenses galeries NFT. “Nous pensons que tout sera un NFT. Tout comme un numéro de série, il y aura un NFT pour chaque produit.”
Il a ajouté que “Les NFT sont une innovation technologique essentielle que les musées ne peuvent se permettre d’ignorer s’ils veulent faire un pas vers l’avenir”. Cependant, il nous dit “[les NFT] doivent faire partie d’une feuille de route plus large en matière de modernisation stratégique”
Le fait que l’art soit dématérialisé le rend plus accessible. Mais qu’en est-il de la valeur des œuvres ? Halak nous dit que c’est comme une entreprise qui était privée et qui devient public.” Rendre l’art plus accessible par le biais d’une propriété fractionnée ou d’éditions numériques limitées suscitera très probablement l’intérêt, augmentera l’appréciation de l’art et de l’artiste, et finalement augmentera sa valeur.”
Aujourd’hui, on estime que le marché des NFT représentera environ 231 milliards de dollars en 2030.
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