Au plus tard le 27 novembre, les clients de l’exchange OKEx pourront de nouveau retirer des cryptomonnaies, sans restriction. Les opérations étaient gelées depuis le 16 octobre en raison d’une enquête en Chine.
La crypto-bourse OKEx en termine avec les investigations la concernant en Chine. En conséquence, ses services de retrait d’actifs pourront très prochainement reprendre. Ces opérations étaient à l’arrêt depuis maintenant le 16 octobre.
Dans une annonce, OKEx précise donc que ses clients pourront de nouveau effectuer des retraits le 27 novembre, voire avant. D’ici là, l’exchange mènera des contrôles de sécurité. Cet audit permettra de reprendre les opérations de hot wallet et de s’assurer que les fonds des utilisateurs sont en sécurité.
Les fonds des utilisateurs couverts à 100%
La place de trading précise cependant d’ores et déjà que les fonds des utilisateurs sont couverts par des réserves à 100% et qu’ils pourront « donc être retirés sans aucune restriction après la réouverture des retraits ».
Après un mois et demi de paralysie, OKEx a cependant bien conscience qu’il lui faudra reconquérir une grande partie de ses clients. A l’occasion de sa réouverture, la bourse lancera ainsi un programme de fidélisation.
Elle accordera dans ce cadre des récompenses à ses clients. Les modalités de ce programme ne sont pas encore précisées. Plus de détails seront fournies au cours des tous prochains jours, fait savoir OKEx.
Une programme de fidélité pour indemniser les clients
L’entreprise reste en revanche assez vague sur les circonstances précises à l’origine du gel des retraits. Celle-ci s’explique par la participation d’un des détenteurs de clés privées de l’exchange à une enquête des autorités. OKEx réfute cependant une quelconque implication dans des activités illégales.
En l’absence de ce détenteur, les transactions ne pouvaient donc plus être autorisées. Mais un tel épisode n’est-il pas susceptibles de se reproduire à l’avenir ? Cette perspective pourrait encourager nombre d’utilisateurs à placer leurs crypto-actifs auprès d’autres services.
« Nous avons malheureusement omis d’inclure dans notre plan d’urgence d’autres scénarios spécifiques, tels que l’impossibilité de contacter les détenteurs de clés privées en raison de circonstances imprévues. Dans ce cas précis, la résolution finale de l’incapacité à court terme du détenteur de la clé privée n’était donc pas d’ordre technique » justifie la société.