Alors que les technologies décentralisées prennent de plus en plus de place dans la finance mondiale, les entités bancaires traditionnelles traînent encore les pieds. Cette position a été sérieusement critiquée par Eric Trump qui affirme que les institutions financières ont dix ans pour changer de cap ou disparaître.
Le système financier est cassé selon Eric Trump
Ce qu’Eric Trump critique en premier, c’est un modèle bancaire lent, coûteux et excluant. Les frais de virement, les délais de traitement interbancaire, et la dépendance à des intermédiaires multiplient les frictions et limitent l’accès pour les populations non bancarisées ou sous-bancarisées.
I am extremely proud of what we continue to accomplish in crypto. $Trump is currently the hottest digital meme on earth and I truly believe that @WorldLibertyFi will revolutionize DeFi/Cefi and will be the future of finance. We are just getting started! 🚀🚀 https://t.co/YzdxoCWrKV
— Eric Trump (@EricTrump) January 18, 2025
En comparaison, les réseaux blockchain, notamment ceux utilisés pour les stablecoins ou les plateformes DeFi, permettent des transferts peer-to-peer quasiment instantanés, à des coûts négligeables, sans condition de solvabilité ni vérification d’identité par une autorité tierce.
Le Vice-Président du groupe Trump souligne aussi que ces caractéristiques rendent le modèle bancaire traditionnel non seulement inefficace, mais aussi structurellement inégalitaire.
SWIFT vs Blockchain deux mondes qui ne jouent plus dans la même ligue
Le réseau SWIFT, encore largement utilisé pour les transferts internationaux, repose sur un enchaînement d’intermédiaires qui ralentissent les transactions et les rendent opaques.
En revanche, les transferts sur blockchain se font en temps réel avec une transparence intégrée et des frais négligeables.
Des stablecoins comme USDC ou USD1 permettent déjà de déplacer des fonds de manière instantanée partout dans le monde.
Cette efficacité rend les outils traditionnels de moins en moins pertinents dans un marché qui demande de la vitesse et de la simplicité.
Les banques freinent, mais la machine crypto avance
Malgré les signaux clairs du marché, une partie des banques exhorte toujours à la prudence. Certaines institutions dénoncent les risques liés aux crypto-actifs, notamment sur la stabilité et la régulation. Pourtant, des acteurs majeurs comme JPMorgan ou Goldman Sachs développent discrètement leurs propres solutions basées sur la blockchain.
En parallèle, les gouvernements accélèrent sur les monnaies numériques, ce qui pousse même les plus conservateurs à revoir leur position. L’évolution est en cours, même si elle avance à deux vitesses.
Les prises de position d’Eric Trump en faveur des crypto-monnaies ne peuvent être dissociées de son implication directe dans l’écosystème. Il y a quelques semaines, le projet crypto soutenu par la famille Trump, World Liberty Financial, a lancé le stablecoin USD1.
Il s’agit d’un jeton basé sur la BNB Chain, liée historiquement à Binance, qui prétend maintenir une parité 1:1 avec le dollar grâce à des actifs sûrs comme les dépôts en USD et les bons du Trésor.
La communication autour de ce projet a coïncidé avec des rumeurs d’accords stratégiques entre la famille Trump et l’exchange Binance.US, rumeurs officiellement démenties, mais toujours présentes dans les médias financiers.
Ce positionnement, qui mêle lobbying technologique, discours disruptif et investissement privé, illustre une tendance plus large. Les élites économiques cherchent désormais à tirer parti de la tokenisation des services financiers tout en redéfinissant les règles du jeu.
Sur le même sujet :
- Virtual Protocol s’envole, un nouvel ATH à 10 $ cette année
- Vers une réglementation du staking par la SEC ?
- Monero (XMR) refait parler de lui et explose de 40% pour de sombres raisons : À fuir
Partager
Emmanuel Mounier
Expert en crypto-monnaie
