Le Bitcoin est un rug pull qui pourrait s’effondrer à tout moment

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Le Bitcoin est l’actif rockstar de l’industrie des crypto-monnaies : brillant, flamboyant, mais imprévisible et fragile. On l’idéalise, on en fait un symbole de liberté financière, mais soyons honnêtes, ses fondations reposent sur des risques qu’on préfère ignorer.

Que ce soit les millions de BTC dormant dans les portefeuilles de Satoshi Nakamoto, l’ombre menaçante des ordinateurs quantiques ou encore les décisions des plus importants institutionnels qui tiennent littéralement l’avenir de Bitcoin entre leurs mains, tout pourrait basculer.

Par conséquent, voici trois scénarios effrayants présentant le Bitcoin comme un actif qui pourrait s’écrouler et qui serait digne du plus grand rug pull de tous les temps.

Le retour de Satoshi Nakamoto

Imaginez-vous qu’un matin, Satoshi Nakamoto, le créateur mythique du Bitcoin qu’on pensait retiré à vie (ou mort, qui sait), se connectait tranquillement à ses portefeuilles et commençait à vendre ses 1,1 million de BTC. Cela représente 5 % de l’offre totale en circulation et donc une vraie bombe à retardement sur le marché.

14 years ago, Satoshi Nakamoto left the Bitcoin forum and was never heard from again.

Wherever you are now, thanks 🫡 pic.twitter.com/ji8uFHsf2I

— OKX (@okx) December 13, 2024

Même en vendant par petits lots pour limiter la casse, une telle série d’actions déclencherait des paniques monstres sur les plateformes, amplifiées par les bots de trading qui pourraient se mettre à liquider tout ce qui bouge.

De la même manière, si Satoshi était impatient et souhaiterait vendre tout son portefeuille d’un coup : les prix s’effondreraient en chute libre, les particuliers paniqueraient, les traders institutionnels vendraient aussi pour limiter leurs pertes et les plateformes crouleraient sous les ordres de vente.

Ajoutez à cela des frais de transaction encore jamais égalés et des réseaux bloqués, on se retrouverait avec un écosystème Bitcoin fortement menacé.

Aussi, pour ne rien arranger, la revente des BTC par Satoshi ferait éclater un secret dont on préfère ignorer l’existence : le Bitcoin est un marché hyper fragile reposant uniquement sur la confiance.

Par conséquent, si Satoshi venait à trahir cette confiance en refaisant surface, mais aussi en vendant entièrement ses BTC, l’actif en prendrait un coup à tel point qu’il pourrait ne jamais se relever en faisant l’un des rug pulls les plus cataclysmiques non pas de l’industrie crypto, mais de la finance toute entière.

La vulnérabilité du Bitcoin vis-à-vis des attaques informatiques

Un autre scénario pourrait devenir une réalité avec l’émergence des intelligences artificielles. En effet, si en lieu et place d’une prise d’action de Nakamoto, on s’interrogeait plutôt à une théorie science-fiction qui pourrait bien devenir réalité. Pour commencer, notez que le Bitcoin repose sur des protocoles cryptographiques comme SHA-256 et ECDSA, qu’on dit « incassables ».

Néanmoins, l’arrivée d’un ordinateur quantique spécialisé dans le déchiffrement et le décryptage vraiment puissant changerait l’image même de la sécurité informatique.

Nous parlons ici d’une machine capable de casser le cryptage des portefeuilles crypto de Satoshi ou de miner des coins à une vitesse folle. Les premières adresses Bitcoin, celles qui exposent déjà leurs clés publiques, seraient pillées en premier (tout comme le portefeuille de Satoshi Nakamoto).

While recent developments in quantum computing are amazing, they pose no threat to the security of cryptocurrencies, at least not yet! Let me explain why.

Quantum computing will make it easier to perform certain operations, like factoring numbers, while others, such as inverting…

— egs9000🔺⚔️ (@el33th4xor) December 9, 2024

Néanmoins, ça ne s’arrêterait pas là : un acteur malveillant pourrait s’emparer de plus de 51 % de la puissance de calcul du réseau, lancer une attaque massive, réécrire des blocs entiers et réaliser des doubles dépenses.

Même le processus de validation des transactions pourrait être ralenti ou bloqué par une simple attaque DoS sur les nœuds critiques. En effet, lorsqu’on voit que des blockchains comme Dogecoin se sont déjà fait démolir à coups de failles techniques (69 % des nœuds crashés récemment), on comprend que Bitcoin n’est pas aussi infaillible qu’on veut bien le croire.

Finalement, le pire, c’est qu’il ne s’agit plus d’une simple fiction, puisque les dernières créations de Google en matière de puces quantiques (notamment avec la puce Willow) ont démontré que ce futur n’est pas aussi lointain qu’il y paraît, quand bien même il y a encore de nombreuses étapes à accomplir.

Si les grandes institutions et Trump tournaient le dos au Bitcoin

Les institutions financières, désormais principales détentrices de Bitcoin, jouent un rôle décisif dans la stabilité de son prix. Des acteurs comme BlackRock, MicroStrategy ou encore les ETF Bitcoin possèdent des milliards de dollars en BTC.

Si, pour une raison quelconque – crise économique, réglementation restrictive ou simple stratégie –, ces géants devaient liquider leurs positions, le marché plongerait immédiatement. Ces ventes massives entraîneraient un effet boule de neige : panique des investisseurs particuliers, dévaluation du BTC et incapacité des mineurs à couvrir leurs coûts.

Aussi, une autre menace, plus politique, plane également : un revirement d’opinion de Donald Trump. Durant son premier mandat, le président américain n’a jamais caché son opposition vis-à-vis de l’industrie. Ce n’est qu’après un fort lobby de la part de groupes cryptos qu’il a commencé à vanter les mérites de Bitcoin. Cependant, rien ne l’empêche de retourner sa veste une nouvelle fois.

Un retournement brutal de sa part avec potentiellement une loi interdisant aux entreprises d’investir dans les cryptos pourrait suffire à semer le chaos, surtout avec l’effet amplificateur des médias. Ce genre de combinaison entre liquidations institutionnelles et pression politique pourrait suffire à faire dérailler Bitcoin, déjà vulnérable aux moindres variations de confiance.

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