Parce qu’ils le valent bien ! Le groupe a récemment annoncé un nouveau virage dans sa stratégie : celui du développement de la marque et de ses filiales dans le métavers.
Si les géants du numérique se livrent aujourd’hui bataille sur le terrain du déploiement de leurs métavers, les entreprises du monde entier étudient les modalités pour être représentées dans ces mondes virtuels. Aujourd’hui, c’est l’Oréal qui sort du bois en déposant des marques utilisables dans le métavers.
Acheter des parfums dans le métaverse : Bientôt possible ?
Le 10 février dernier, la marque française a déposé 17 marques auprès de l’Organisation Mondiale de la propriété intellectuelle. Parmi ces marques, les filiales Kiehl’s, Urban Decay, Pureology, Cerave ou la très connue Maybelline.
Concernant la filiale américaine Kiehl’s et selon les données de Coindesk, le dépôt de marque comprend également des “parfums virtuels non téléchargeables”. Le dépôt de marque inclut aussi des “préparation pour soins capillaires et cosmétiques pour soins corporels dans un environnement virtuel, y compris un métavers”. Le mot est donc expressément prononcé.
Près de la moitié des dépôts de marque précisent que le groupe L’Oréal fournira un métavers qui permettra aux utilisateurs de “naviguer, d’accumuler, d’acheter et d’échanger des cosmétiques virtuels”. Encore une fois, les NFT semblent devenir le corolaire du développement dans le métavers.
Un groupe déjà investi dans les NFT
Si L’Oréal lance enfin sa stratégie de déploiement dans le métavers, le groupe n’en est pas à son coup d’essai sur le secteur des NFT. Comme de nombreux autres firmes qui évoluent dans l’univers du luxe, L’Oréal a bien compris l’intérêt à se lancer dans les NFT (Non Fungible Token). En décembre dernier, le groupe avait fait parler de lui en commercialisant 5 NFT mettant les femmes en avant.
Pour cette collection, l’Oréal Paris USA avait alors demandé à 5 artistes féminines de créer un NFT en s’inspirant d’un nouveau rouge à lèvres commercialisé par la firme. Les NFT de la collection “Reds of Worth” ont alors été mis en vente sur la marketplace Opensea. Les 5 oeuvres ont toutes trouvées preneur pour un prix compris entre 1,65 et 4 ETH. Elles sont d’ailleurs toujours listées sur la plateforme Opensea.
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