Edouard Klein, gendarme au Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N), est revenu sur le projet pilote lancé cet automne par le C3N sur la blockchain Tezos.
En novembre dernier, le Centre de lutte contre les criminalités numériques de la Gendarmerie nationale annonçait tester la blockchain de la fondation Tezos dans le but de renforcer la traçabilité de certaines de ses dépenses.
Selon Edouard Klein, chargé de projet R&D au C3N et interrogé par ZDNet, le pilote s’est bien déroulé et a permis de tenir la comptabilité et les dépenses d’une bourse allouée par Europol.
Sur ce type de financement, Europol nous demandait une comptabilité précise. Nous avons donc dépensé l’argent et chaque transaction a été inscrite sur la blockchain après l’achat. C’est ce qui nous a permis par la suite de faire valider les paiements par Europol,” a expliqué Klein.
Il n’est pas étonnant de voir le C3N se tourner vers la blockchain. Les cybergendarmes enquêtent en effet de plus en plus sur des affaires en lien avec les crypto-monnaies et ont ainsi rapidement pris conscience de la puissance de leur technologie sous-jacente.
D’après Klein, un tel processus permet d’alléger la procédure habituelle et de réaliser d’importantes économies (quelques centimes contre 40 euros par procédure).
Avec Europol, cela a très bien fonctionné et ils ont validé notre livre de compte sans problème. Avec ce projet, on a montré la faisabilité technique du projet. Maintenant on aimerait passer à l’échelle. Mais il faut la volonté politique pour l’étendre,” a-t-il ajouté.
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