Accueil Qu’est-ce que le layer 3 ? Définition simple pour débutant
Alexandre Druot Éditeur web Author expertise

layer-3 Le monde de la crypto est riche en innovations. C’est un écosystème qui avance sans cesse et repousse les limites de la technologie. Après l’apparition des layers 2, c’est désormais au tour des layers 3 de faire parler d’eux. Mais de quoi s’agit-il exactement et comment fonctionnent ces derniers ? Quels sont les avantages et les limites de cette technologie ? Dans cette page, nous vous présenterons en détail les solutions de troisième couche !

C’est quoi un layer en crypto ?

Un layer est une couche d’un réseau blockchain. Chaque layer a un but précis dans le fonctionnement d’une blockchain. Généralement, on qualifie le réseau d’infrastructure de layer 1. C’est le cas d’Ethereum qui est un réseau de première couche sur lequel s’effectuent différentes transactions.

Il s’agit du socle sur lequel repose la blockchain, sans lui rien n’est possible. Ensuite, pour améliorer les performances de la blockchain, on retrouve parfois un layer 2. Ce dernier vient s’ajouter en surcouche du layer 1 et permet de traiter un nombre plus important de transactions et plus rapidement.

Pour reprendre l’exemple d’Ethereum, c’est le cas de Polygon, d’Arbitrum ou de Starknet, tous trois des solutions de seconde couche pour Ethereum. Un layer 3 vise l’hyper scalabilité et l’interopérabilité. Avec un layer 3, le nombre de transactions par seconde est meilleur et il est possible de faire communiquer différents réseaux entre eux.

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Comment fonctionne le layer 3 ?

layer 3

Pour bien comprendre le fonctionnement d’un layer 3, il faut évidemment comprendre le mécanisme des couches précédentes. En effet, tous ces layers sont conçus pour être complémentaires et améliorer les performances de la blockchain.

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Le trilemme de la blockchain

Le trilemme de la blockchain est un concept fondamental pour mieux comprendre cette technologie. Ce concept a été inventé par Vitalik Buterin, le fondateur d’Ethereum. Un réseau blockchain a trois axes de développement : décentralisation, scalabilité et sécurité.

Un réseau blockchain doit assurer la sécurité des transactions, qu’elles soient authentiques et non modifiables. La blockchain doit aussi assurer une bonne décentralisation et rester autonome. Enfin, elle doit pouvoir s’adapter à des volumes de transactions croissants sur son réseau. Tout réseau blockchain doit concilier ses 3 impératifs, d’où l’appellation de trilemme de la blockchain.

Le layer 0

Le Layer 0 peut être considéré comme le socle d’une blockchain. Le Layer 0 comprend l’ensemble des technologies et composants qui permettent aux blockchains de fonctionner. Il peut s’agir des serveurs, des nœuds validateurs ou encore d’Internet tout simplement. Pour les réseaux comme Bitcoin, on inclut aussi les mineurs.

Toutefois par Layer 0, on entend aussi des blockchains conçus pour favoriser l’interopérabilité et la communication entre réseaux dès leur créations. En effet, si les layers 2 ou 3 peuvent résoudre les problèmes de performances ou de scalabilité, ce n’est pas le cas pour la communication entre réseaux. Parmi les layers 0 connus, on retrouve Cosmos et Polkadot.

Le layer 1

Un Layer 1 ou solution de première couche est une blockchain souveraine. Il s’agit d’un réseau qui peut fonctionner seul. On le qualifie aussi parfois de blockchain d’infrastructure. Les deux exemples les plus connus de layer 1 sont Bitcoin et Ethereum mais Solana ou encore Fantom sont aussi de parfaits exemples de layers 1.

Un layer 1 est chargé de l’exécution de toutes les transactions du réseau. C’est lui qui vient traiter l’intégralité des transactions. Un layer 1 doit souvent choisir entre sécurité, décentralisation et scalabilité. Aussi, le choix se porte souvent sur la sécurité, aspect primordial en matière de blockchain.

Le layer 2

Un layer 2 ou solution de seconde couche est une solution technologique permettant aux blockchains de gagner en performances et scalabilité. En effet, avec l’adoption grandissante des cryptos, certains réseaux comme Ethereum se sont retrouvés congestionnés. Le layer 1 ne pouvant traiter qu’un nombre limité de transactions, il a fallu trouver une solution.

Ainsi, le layer 2 vient en surcouche du layer 1 et permet de traiter un nombre bien plus important de transactions. Le Layer 2 utilise la sécurité du layer 1 et reste dépendant de cette première couche. Parmi les layers 2 connus, on retrouve Optimism, Polygon, Arbitrum ou encore Starknet pour Ethereum.

Le layer 3

Le layer 3 ou solution de troisième couche intervient dans ce même contexte d’adoption grandissante des crypto. En effet, avec un nombre d’utilisateurs toujours plus important, même certains layers 2 ne parviennent plus à suivre la cadence. On se retrouve donc avec des layers 2 congestionnés qui voient leurs frais augmenter sensiblement.

Pour résoudre ce problème, on a donc créé les layer 3. La différence ici c’est que les layer 3 sont conçus pour répondre à un usage spécifique. Chaque projet est construit avec un but en tête à l’inverse des layer 1 ou 2. En construisant ces solutions de troisième couche avec un seul objectif en tête, on maximise leur efficacité.

On peut par exemple créer un layer 3 conçu exclusivement pour le jeu vidéo ou encore pour le paiement. L’un des exemples les plus connus de layer 3 demeure Starknet. Pour l’heure, ces solutions sont encore peu nombreuses mais nul doute que de nombreux layers 3 devraient voir le jour dans les mois et années à venir.

Il faut aussi garder en tête que ces solutions se basent sur les couches précédentes notamment en matière de sécurité. Aussi, au moindre soucis sur le layer 2 ou 1, la solution de troisième couche sera aussi affectée.

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Quels sont les avantages du layer 3 ?

avantage layer 3

Dans ce contexte d’adoption grandissante de la technologie blockchain et des crypto-monnaies, un Layer 3 présente de nombreux avantages pour un raison blockchain.

Augmenter la scalabilité des blockchains

Comme évoqué précédemment, chaque réseau se construit en ayant en tête le fameux trilemme de la blockchain : comment concilier sécurité, scalabilité et décentralisation. Beaucoup de projets ont commencé par privilégier la sécurité. En effet, cela peut se comprendre sans cette dernière impossible de prospérer.

Il faut pouvoir garantir aux utilisateurs l’enregistrement et la validation de transactions authentiques. La décentralisation est aussi un concept fondateur de la blockchain. Les projets phares comme Ethereum ont mis cet aspect en tête de leurs priorités. Ces choix ont nui à la scalabilité des premiers réseaux blockchains.

Désormais les layer 2 se retrouvent parfois face aux mêmes problèmes de congestion que les layer 1 comme on a pu l’observer récemment sur Polygon. Ainsi les layers 3 portent en eux les promesses d’une meilleure scalabilité pour les blockchains. Un critère essentiel pour la croissance des réseaux dans un contexte d’adoption grandissante.

Éviter la perte de crypto lors d’un échange entre 2 blockchains non compatibles

Un autre avantage majeur réside dans la possibilité d’éviter la perte de crypto lorsqu’on réalise une transaction entre deux blockchains non compatibles. En effet, à l’heure actuelle si vous envoyez des tokens Ethereum, au format ERC-20, sur une autre blockchain comme Solana, ces derniers seront perdus de manières définitives.

Pour envoyer des actifs d’une blockchain à l’autre, il faut passer par un bridge. C’est une solution assez simple mais qui présente tout de même des défauts notamment en matière de sécurité.

Les Layers 3 eux proposent une plus grande interopérabilité. Ainsi, il est tout à fait possible d’imaginer des transferts de fonds entre deux réseaux différents encore plus facilement qu’avec l’utilisation d’un bridge.

Si l’utilisation de la blockchain demande aujourd’hui rigueur et reste encore quelque peu inaccessible pour le grand public, cette possibilité de plus grande interopérabilité est une étape importante vers une adoption facilité des crypto-monnaies et de la blockchain.

Vers une scalabilité infinie

L’hyper spécialisation du layer 3 offre des promesses énormes en matière de scalabilité. C’est ce que l’on nomme la scalabilité fractale. En effet, en se spécialisant dans un aspect en particulier, le layer 3 permet de traiter un nombre considérable de transactions.

Si on imagine un réseau blockchain avec des dizaines voire centaines de layer 3 on multiplie par autant le nombre de transactions par seconde que pourra prendre en charge la blockchain. Aussi, il est tout à fait possible d’imaginer un réseau blockchain à la scalabilité quasi infinie. Une image qui fera saliver les enthousiastes de la technologie !

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Conclusion

L’univers de la blockchain est en perpétuelle évolution. L’adoption grandissante de cette technologie et des crypto-monnaies obligent les développeurs et concepteurs à trouver des solutions pour éviter l’engorgement des réseaux comme Ethereum mais aussi de leur layer 2 comme Polygon.

Le layer 3 permettent de proposer une nouvelle surcouche, spécialisée qui offre des promesses très intéressantes en matière de scalabilité. Ces solutions de troisième couche sont encore relativement récentes aussi il est encore dur d’avoir le recul nécessaire sur ces dernières. Toutefois, les résultats semblent au rendez-vous et il sera intéressant d’observer l’évolution de ces layers 3 dans les années à venir.


FAQ sur le layer 3

C’est quoi un layer ?

Qu’est-ce que le layer 3 en crypto ?

Quels sont les avantages du layer 3 ?

Alexandre Druot Éditeur web

Alexandre Druot Éditeur web

À la suite d’études en communication digitale et design graphique, Alexandre a commencé en tant que rédacteur web pour les casinos en ligne et les bookmakers pendant 1 an au sein de l’entreprise Blue Window Limited. Très vite, il a bifurqué sur le domaine de la finance.

Après s’être épanoui à travers la finance traditionnelle, il s’est vite intéressé au domaine passionnant des crypto-monnaies et de la finance décentralisée. Convaincu du potentiel de la technologie blockchain, il met toujours un point d’honneur à partager ses connaissances sur ce sujet pour le rendre accessible à tous.

Après près d’une année à traiter les différents thèmes en lien avec les crypto-monnaies et la DeFi, il s’est spécialisé en tant qu’éditeur web pour Cryptonaute, poste qu’il occupe encore actuellement. Des analyses SEO à la création de briefs, tout en gérant une équipe de rédacteurs, Alexandre partage son expertise pour publier des contenus de qualité pour Cryptonaute.

Constamment en quête de nouvelles connaissances et de nouveaux défis, Alexandre a plusieurs cordes à son arc. Cette polyvalence lui permet de se diversifier dans ses activités.

En dehors de cela, Alexandre est un passionné de sport. Surfeur et boxeur, il a surtout été enrichi par plus de 15 ans de handball dont 3 passés en pôle espoir. L’esprit collectif et la compétition sont donc encrés en lui.

Son attrait pour les voyages lui a également permis de s’ouvrir à de nouvelles cultures et façons de penser. C’est dans ces ressources qu’il puise son inspiration pour publier des articles accessibles au plus grand nombre.

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