Les pays les plus avancés en crypto et pourquoi l’Amérique va les avaler

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Parmi les pays qui sont le plus développé en termes d’économie, nous trouvons en tête évidemment les États-Unis. Mais pour ce qui est de la notation qui est donnée par ApeX Protocol, malgré leur puissance et leur développement, ils sont loin d’être au top. Singapour en tête est suivi de très près par Hongkong et l’Estonie qui complètent le podium.

Trois pays pour le moins surprenant

Selon l’Étude mentionnée en introduction, Singapour se classe en tête des 10 meilleures juridictions. Ce classement est surtout basé sur plusieurs facteurs et non sur l’économie seule qui résulte de l’activité. Elle se base sur les brevets déposés, les emplois directement liés aux blockchains ainsi que les échanges de cryptos sur le territoire. Singapour possède la meilleure notation avec un score de 85.4.

Pourquoi ce score pour un pays qui compte moins de 6 millions d’habitants de l’Asie du Sud-Est ? Tout simplement, car pour un si petit pays, ce ne sont pas moins de 1 600 brevets en rapport avec la blockchain déjà déposé. Plus de 2 400 emplois qui font tourner cette industrie et 81 bourses d’échanges de cryptos actuellement enregistrées.

La région chinoise de Hongkong, elle, arrive en deuxième position avec un score de 82.7. Hongkong se distingue par son cadre et son infrastructure financière propices aux cryptos. L’autorisation des ETFs et la régulation très souple dont à fait preuve Hongkong lui vaut certainement ce score.

Enfin, la troisième marche est surprenante tant ce pays, loin d’être un hub technologique contrairement aux précédents, tire son épingle du jeu. L’Estonie se distingue avec 52 échanges, 95 brevets et seulement 149 emplois, une petite main d’œuvre responsable de ces chiffres. C’est presque difficile à croire. Il semblerait que ce petit pays de la mer Baltique et ses 1,4 million d’habitants soit un aimant à investisseurs. L’Estonie peut vous permettre de créer une entreprise sans être résident. Cela lui permet avec d’autres conditions assurément favorables d’attirer beaucoup de projets cryptos.

Les autres pays en tête sans surprise, les États-Unis et le Canada très bien placé, probablement grâce à leur industrie minière et en matière de bourse/custody. La Suisse, très bien placée, la Corée du Sud, le Royaume uni et les Émirats Arabes Unis, également connus comme étant très avancés sur le sujet, ferment ce classement.

Et les États-Unis dans tout ça ?

Malgré le cadre réglementaire compliqué des États-Unis, notamment la SEC avec ses guerres contre Coinbase et Kraken, ils se trouvent en cinquième position. Sans surprise, l’Amérique toute-puissante ne pouvait pas être absente de ce classement. En raison de sa taille et de son économie, ses chiffres impressionnent. Les 32 000 brevets, plus de 17 000 emplois et pas moins de 166 bourses crypto sont respectables. Lorsqu’on tient compte tenu de la guerre contre les cryptos présente outre atlantique, c’est un bon score.

Malgré tout, l’opération Chokepoint 2.0 (nommée en référence à la 1.0 qui visait à débancariser des entreprises et des startups qui posaient un problème au gouvernement) semble avoir fait du mal au secteur crypto. Le représentant de l’Arkansas, French Hill, qui a été nommé pour diriger le Comité des services financiers de la Chambre des représentants l’année prochaine, a déclaré que : “L’opération Chokepoint 2.0 a permis aux régulateurs de cibler les entreprises américaines et de faire pression sur les banques pour qu’elles « coupent les liens avec des industries entières comme la crypto“.

Under Operation Choke Point 2.0, @FDICgov politically targeted American business and pressured banks to sever ties with entire industries like crypto.
 
Next Congress @FinancialCmte stands ready to work with @realDonaldTrump to halt and reverse these practices, and finally… pic.twitter.com/SsE2C7Fp9l

— French Hill (@RepFrenchHill) November 20, 2024

Nuls doutes que Donald Trump balayera d’un revers de la main tout cela lorsqu’il sera en fonction. Hill prévoit de réaliser la promesse de Donald Trump de faire de l’Amérique la capitale mondiale de la crypto. Il a déclaré que dans les 100 premiers jours de la prochaine session législative, il ferait adopter une loi pro-crypto.

Entre-temps, nous savons que Gary Gensler va quitter ses fonctions de la terrible SEC. Paul Atkins, censé lui succéder à la demande du nouveau président, est un pro-crypto. Par ailleurs, Donald Trump a nommé David Sacks en tant que “tsar de l’IA et des cryptomonnaies à la maison blanche”.

Finalement, il semble que lorsque le bureau ovale va changer de locataire, l’industrie crypto américaine va se développer encore plus qu’elle ne l’était déjà avec un boulet au pied. Si ApeX met à jour son classement dans quelques années, cela risque d’être effrayant à quel point les États-Unis seront encore plus loin en termes d’emplois et de brevets.

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