Bien que les cours des crypto-monnaies se soient effondrés depuis le début de l’année, une étude de l’Université de Cambridge révèle que le nombre de crypto-utilisateurs vérifiés a doublé en 2018.
Un rapport publié par le Centre for Alternative Finance (CCAF) de l’Université de Cambridge affirme que le nombre d’utilisateurs de crypto-actifs – dont l’identité a été vérifiée – a largement augmenté au cours de l’année 2018, passant de 18 à plus de 35 millions d’utilisateurs.
“Le nombre total de comptes chez les fournisseurs de services dépasse maintenant les 139 millions, avec au moins 35 millions d’utilisateurs ayant vérifié leur identité, ce dernier a été multiplié par quatre en 2017 et a doublé à nouveau au cours des trois premiers trimestres de 2018.” a écrit le CCAF.
Le centre a précisé que la grande majorité des utilisateurs étaient des investisseurs de détail et non des professionnels. En outre, il a souligné que seulement 38% des utilisateurs actuels étaient considérés comme actifs.
Le média américain Bloomberg a expliqué que si le nombre d’utilisateurs continuait de croître même en période de krach, alors un revirement à la hausse pourrait être imminent, bien que certains experts aient récemment indiqué que Bitcoin pourrait encore perdre plus de la moitié de sa valeur actuelle.
L’étude indique ensuite que la plupart des startups blockchain spécialisées dans le minage de crypto-monnaies utilisent des sources d’énergie renouvelables dans leur bouquet énergétique et que les centres miniers sont dispersés tout autour de la planète.
“L’étude estime qu’à la mi-novembre 2018, les six principales crypto-monnaies Proof of Work consommaient collectivement entre 52 et 111 térawattheures (TWh) d’électricité par an. Cela représente moins de 0,01% de la production mondiale d’énergie par an. Une part notable de l’énergie consommée par ces installations est fournie par des sources d’énergie renouvelables dans les régions à surcapacité. L’exploitation minière est moins concentrée que ce qui est communément perçu. La carte minière montre que les installations et les exploitants de pools de hachage sont répartis dans le monde entier, avec des opérations en expansion aux États-Unis et au Canada.” peut-on lire dans le document.
Enfin, le CCAF a noté que de plus en plus d’acteurs blockchain se conformaient aux différentes réglementations, sans forcément y être soumis, signe d’une maturité croissante.
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