Vitalik Buterin, cofondateur d’Ethereum, déclare qu’il ne discutera qu’avec des rollups suffisamment décentralisés pour les solutions de Layer 2 : les rollups de niveau 1 et plus.
Les rollups en stage 1 et plus sont en première ligne
À partir de 2025, Buterin affirme qu’il ne reconnaîtra que les solutions de Layer 2 ayant atteint le niveau 1, ou “Stage 1+”. Cette norme implique des critères stricts de décentralisation, de sécurité et de gouvernance. Selon Buterin, ces rollups sont essentiels pour réduire la charge sur la blockchain principale tout en garantissant une fiabilité cryptographique. Des projets comme Arbitrum, Optimisim, Zksync et Linea en sont de bons exemples.
I take this seriously. Starting next year, I plan to only publicly mention (in blogs, talks, etc) L2s that are stage 1+, with *maybe a short grace period* for new genuinely interesting projects.
It doesn’t matter if I invested, or if you’re my friend; stage 1 or bust.
Multiple… pic.twitter.com/4cGxgsfmUc
— vitalik.eth (@VitalikButerin) September 12, 2024
Qu’est-ce qu’un rollup “stage 1” ?
Un rollup en stage 1 se distingue par un système de preuves actif et une gouvernance décentralisée avec un conseil de sécurité. Ce conseil doit obtenir un consensus de 75 % pour prendre des décisions majeures. Parmi eux, au moins 26 % de membres de l’équipe de développement doivent être indépendants.
Buterin se réjouit du fait que plusieurs équipes, comme celles de ZK-Rollups, se préparent à atteindre ce stade d’ici à la fin de l’année.
Un avenir sans “Training Wheels”
Buterin avait déjà introduit en 2022 l’idée des “training wheels” pour les rollups, ces systèmes temporaires permettant de sécuriser les transactions tout en améliorant progressivement la décentralisation. Désormais, il annonce la fin de ces dispositifs provisoires. Le passage à des systèmes cryptographiques sécurisés sera crucial pour le développement d’Ethereum.
Pourquoi les Rollups comptent ?
Les rollups permettent de combiner plusieurs transactions en une seule preuve, réduisant ainsi le nombre d’interactions directes avec la blockchain Ethereum.
Il existe deux types principaux de rollups :
- Les ZK-Rollups, qui génèrent des preuves succinctes et garantissent une sécurité élevée.
- Les Optimistic Rollups, qui postent des transactions en lot et ne nécessitent d’action que si un problème survient.
L2 contre L1 sont-ils une fausse opposition ?
Au sein de la communauté Ethereum, le débat fait rage sur la relation entre Layer 1 et Layer 2. Certains pensent que les solutions de Layer 2 entrent en compétition avec la chaîne principale. Mais Buterin et d’autres experts estiment que ces deux niveaux se complètent. Avec l’augmentation de la demande, Ethereum aura besoin à la fois de la chaîne principale (L1) et de plusieurs couches de scalabilité (L2) pour répondre aux besoins des utilisateurs.
Un avenir prometteur
Le TVL (Total Value Locked) sur les solutions Layer 2 a atteint 33,7 milliards de dollars. Avec notamment des plateformes comme Arbitrum et Optimism en tête. Pour Buterin, ce n’est que le début, et les rollups Stage 1+ joueront un rôle central dans l’expansion d’Ethereum.
D’ici à quelques années, il est clair que seuls les projets atteignant des niveaux de décentralisation et de sécurité avancés, comme les rollups de niveau 1+ actuels, continueront d’être soutenus par les acteurs majeurs du réseau. Ethereum mise sur ces solutions pour résoudre ses défis de scalabilité tout en maintenant une gouvernance forte et décentralisée.
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