Ce mercredi, l’Olympia a annoncé se lancer dans le grand bain du web 3. En proposant sa propre collection de NFT, la salle parisienne entend proposer des expériences immersives et des récompenses à la hauteur. L’objectif de cette démarche ? Fidéliser et surtout renforcer l’expérience utilisateur, tout en cherchant à conquérir un public plus jeune. Une politique qui ne manque pas d’ambitions !
Une collection de 250 NFT à 100 euros l’unité !
La salle de spectacle parisienne vient donc d’annoncer le lancement de sa collection NFT, baptisée “The O’Gs“. Une collection dont l’authenticité des pièces seront assurées par la technologie blockchain et qui permettra aux détenteurs de bénéficier d’avantages exclusifs.
Cette collection de 250 NFT inclura des niveaux de rareté différents. Ainsi, 15 tokens permettront d’accéder à un concert gratuit par an et à vie pour chaque détenteur. La collection prévoit aussi 4 NFT qui donneront accès, toujours à vie, à 4 concerts gratuits par an. Enfin, la pièce la plus rare de la collection sera mise en vente aux enchères. Il s’agira d’un pass permettant d’accéder, tous les ans, à 12 concerts par an pour 2 personnes. En plus de cela, les deux convives pourront bénéficier, d’un diner à chaque nouvelle représentation.
Les autres pièces de la collection donneront quant à elle, l’accès à un coupe-file pour assister aux différents concerts. Les NFT plus communs permettront aussi d’accéder à un vestiaire gratuit. Dans le détail, voici les différents niveaux de rareté de la collection
- Oreille Absolue (1 NFT)
- The O’Jacks (4 NFT)
- O’Beats (15 NFT)
- The O’Tunes (80 NFT)
- The O’Tracks (150 NFT)
Les NFT vont être mis en vente le 6 juillet prochain au prix unitaire de 100 euros. À noter qu’une prévente aura lieu dès le 4 juillet. Graphiquement, les NFT représenteront des avatars dessinés par des artistes de l’école des Gobelins. La vente aux enchères du NFT le plus rare de la collection durera jusqu’au 11 juillet. À noter que les bénéfices de cette vente seront reversés à une association.
Renforcer l’expérience utilisateur !
Dans la bouche des portes paroles de la mythique salle du neuvième arrondissement, c’est l’idée qui revient le plus souvent. À la manière de ce que l’on peut trouver sur le marché des fans tokens, la salle parisienne a donc pensé sa collection comme un outil pour renforcer le lien avec les fans. Comme le détaille Laurent de Cerner, président de la salle parisienne :
Nous voulions depuis longtemps créer une carte de membre pour enrichir l’expérience de nos spectateurs.
Mais par ce biais, l’Olympia dépoussière également son image. Et se tourne vers un public plus jeune, beaucoup plus sensible aux actifs numériques. Ce virage stratégique avait déjà été amorcé par la salle avec la programmation de musiques plus urbaines.
Nous cherchions également à faire entrer l’Olympia dans le digital et le numérique.
Un projet simple, mais ambitieux !
Pour le lancement de sa collection NFT, la salle parisienne s’est associée à Tailor NFT. Incubée à Station F, la start-up évolue dans la commercialisation de billets de spectacle sous forme de NFT. Pour ce nouveau projet, la blockchain Polygon sera utilisée.
Mais si l’Olympia souhaite s’adresser à un nouveau public, elle n’oublie pas qu’une partie de sa cible n’est pas encore familière avec les NFT. Aussi, le partenariat entre Tailor NFT et la salle se veut donc axé sur la simplicité. À compter du 6 juillet, celles et ceux qui souhaitent acquérir un NFT pourront le faire avec un paiement en carte bleue. Exit donc l’obligation de disposer d’un wallet comme Metamask ou Trust Wallet. Comme le détaille Julien Ranquere, co-fondateur de Tailor NFT :
Notre ambition, c’est d’atteindre le grand public, qui n’est pas forcément crypto-éduqué.
Le partenariat entre les deux entités prévoit également la possibilité de revendre les NFT via la plateforme de Tailor. Par la suite, les holders de ces NFT pourront les transférer sur leurs wallets propres. Via cette initiative et la mise sur le marché de ces cartes de membre à la sauce NFT, l’Olympia entend donc surprendre. En reprenant graphiquement les codes d’univers comme le gaming ou la culture pop.
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Romain Boyer
Rédacteur
