Pablo Renato Rodriguez a été condamné à 12 ans de prison pour avoir cofondé un Ponzi avec AirBit. Il devra également purger 3 ans de liberté surveillée après sa sortie de prison.
Pablo Renator Rodriguez : 12 ans de prison, mais pas seulement
AirBit Club est un système Ponzi qui aura causé la perte de 100 millions de dollars chez divers investisseurs. Son cofondateur, Pablo Renato Rodriguez, avait déjà plaidé coupable face aux accusations de complot de fraude électronique. Aujourd’hui, l’homme a été condamné à 12 ans de prison ferme ainsi qu’à 3 ans de liberté surveillée.
Selon le procureur Damian Williams, l’homme s’attaquait volontiers à des investisseurs néophytes avec de fausses promesses. Il leur affirmait alors que leurs fonds avaient été investis dans des opérations légitimes de négociation et d’exploitation de mining de crypto :
« Au lieu d’investir au nom des investisseurs, Rodriguez a caché l’argent des victimes dans un système de blanchiment complexe en utilisant Bitcoin, un compte fiduciaire d’avocat, et des sociétés écrans. Il a utilisé l’argent des victimes pour se remplir les poches. » déclare le procureur.
.@HSINewYork's El Dorado Task Force, the largest anti-money laundering task force in the US, is proud to have played a vital role in delivering justice to the victims of Pablo Renato Rodriguez and the fraudulent "AirBit Club” Ponzi Scheme #HomelandSecurityInvestigations #HSINY https://t.co/UVco4ai3rI
— HSI New York (@HSINewYork) September 26, 2023
En plus des 12 ans de prison ferme et des 3 ans de liberté surveillée, l’auteur des faits devra payer 65 millions de dollars. Il lui a également été confisqué un total de 3,800 BTC, soit environ 100 millions de dollars. Il en va de même pour sa résidence à Irvine en Californie, d’une valeur approximative de 900 000$.
AirBit, ce Ponzi qui attaquait les investisseurs néophytes
Lancé en 2015, AirBit proposait aux investisseurs d’injecter de l’argent dans le mining et le trading de crypto-monnaies. Il s’agissait de gains plutôt attractifs du fait du rendement passif proposé par le projet.
En 2016, les premiers problèmes surviennent du côté des utilisateurs qui se retrouvent dans l’incapacité de retirer leurs fonds. Excuses, retards, frais cachés, la liste des raisons invoquées commence à se faire longue et de plus en plus floue. La plateforme leur explique alors qu’il est nécessaire d’inviter de nouveaux utilisateurs pour retirer leurs fonds.
En 2020, une enquête du ministère américain de la justice conclut de la responsabilité de Rodriguez et des autres opérateurs de AirBit dans un schéma Ponzi. Aujourd’hui, les autres accusés, dont Dos Santos, Scott Hughes, Cecilia Millan et Karina Chairez ont également plaidé coupable et sont dans l’attente de leur sentence.
Sources : Département de la Justice Américaine
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