Code de Déontologie Professionnelle de Cryptonaute
Pourquoi faire confiance à Cryptonaute
Tous les articles, guides et analyses publiés sur Cryptonaute sont méticuleusement vérifiés par notre équipe d’éditeurs et de journalistes experts dans leur domaine, afin de garantir leur exactitude et leur pertinence. Nous gardons et publions uniquement les contenus vérifiés par des sources fiables, que ce soit par un site de confiance, un expert avéré ou par la personne source elle-même.
- Le code de déontologie des rédacteurs met en lumière les lignes directrices en conformité avec l’éditorial des journaux, sites web et magazines réglementés par l’IPSO
- Le comité du code des rédacteurs est appliqué par l’IPSO, et il est en charge de la création et de la supervision dudit code
- L’entrée en vigueur de la dernière version du code de déontologie date du 1er janvier 2021. Le pdf complet est accessible à tous.
Cryptonaute et le respect du Code de Déontologie
Le code d’éthique est un ensemble de principes moraux que Cryptonaute défend et suit. Les principes éthiques qui régissent la conduite des membres de la presse dans le cadre de l’Organisation indépendante de normalisation de la presse (IPSO) sont décrits dans le Code, qui comprend cette introduction et les exemptions d’intérêt public expliquées ci-dessous. Le système d’autoréglementation dans lequel ces membres se sont engagés repose sur cette base. Le Code est conçu pour maintenir un équilibre délicat entre les droits des individus et le droit du public à accéder à l’information.
Pour atteindre efficacement ses objectifs, il est essentiel d’adhérer à un code universellement reconnu, non seulement dans son sens littéral, mais aussi dans son esprit. Ce code ne doit pas être interprété de manière restrictive pour compromettre sa détermination à préserver les droits individuels, ni être trop large dans la mesure où il porte atteinte au droit fondamental de s’exprimer librement.
Cela inclut plusieurs droits, notamment :
- Le droit de communiquer une information ;
- Le droit de défendre une opinion ;
- Le droit d’interviewer ;
- Le droit de chercher ;
- Le droit d’utiliser le ton satirique ;
- Le droit d’éduquer et de divertir.
L’application du code déontologie offre des avantages pour les employés de Cryptonaute. En effet, le code de déontologie crée un environnement de travail éthique et respectueux, favorisant la confiance et la collaboration. Il aide nos membres à prendre des décisions éthiques et à éviter les conflits d’intérêts. De plus, notre code d’éthique permet à nos membres de se sentir fiers d’appartenir à une organisation qui valorise l’éthique et les pratiques commerciales responsables
Article 1 : Vérité des informations
i) Le premier article orte sur la véracité des contenus fournis.
ii) Afin de garantir la précision des informations ou des contenus visuels qu’ils diffusent, il est crucial que les médias fassent preuve de prudence. En cas d’inexactitude importante, de fausse déclaration ou de fausseté, il est crucial qu’une correction immédiate et visible soit émise.
iii) Il est essentiel d’offrir aux individus une chance juste et impartiale de répondre à toute information fausse ou inexacte présentée, à condition qu’il existe une base raisonnable pour le faire.
iv) Les médias, même s’ils ont la liberté de partager leurs points de vue, doivent faire une distinction définitive entre conjectures et données factuelles.
v) Dans le cas où une publication serait impliquée dans un procès en diffamation, il est crucial que le rendu du verdict final soit impartial et précis. Il existe néanmoins certaines circonstances dans lesquelles cette règle ne s’applique pas. Par exemple, si les parties impliquées conviennent de parvenir à un règlement, la publication n’est pas obligée de divulguer les détails de l’affaire.
Article 2 : Protection de la vie privée
i) Le droit au respect à la sauvegarde de la vie personnelle et familiale, du domicile, du bien-être physique et mental et des communications numériques est un droit fondamental qui appartient à tous.
ii) Pour que les éditeurs s’immiscent dans la vie privée d’un individu sans son consentement, ils doivent fournir une motivation adéquate. L’évaluation des attentes raisonnables en matière de vie privée implique de prendre en compte les divulgations publiques du plaignant et la mesure dans laquelle les documents sont déjà ou deviendront accessibles au public.
iii) Le fait de photographier des personnes dans des espaces publics ou privés sans leur autorisation est jugé inadapté, notamment lorsqu’il porte atteinte de manière injustifiée à leur droit à la vie privée.
Article 3 : Harcèlement
i) Les journalistes financiers ne sont autorisés à se livrer à aucun type d’intimidation, de harcèlement ou d’intimidation, en aucune circonstance.
ii) Les journalistes financiers ne peuvent entreprendre d’interroger, d’interpeller, voire de photographier de façon harcelante des personnes à qui il a été expressément demandé de rester seules Vous devez quitter les lieux si cela vous est demandé. Au cas où un document d’agrémentation vous est demandé, vous avez l’obligation d’en fournir.
iii) Les patron de presse ont l’obligation de fournir une charge de déontologie à leur employé afin qu’ils respectent les canaux journalistiques tels que s’abstenir d’utiliser du matériel non conforme à leur travail.
Article 4 : Respect de l’état d’émotion
Lorsqu’une personne n’est émotionnellement affectée en raison d’un deuil ou tout autre évènement tragique. Le journaliste doit laisser un certain temps à la personne concernée afin qu’elle se remette de ses émotions. S’il y a urgence à fournir une information, en tant que journaliste, vous devez aborder la personne en état de choc avec tact et sympathie. De la même façon, la publication de l’information doit respecter fidèlement les informations collectées sur le terrain.
Article 5 : Reportage sur la mort par suicide
Les reportages sur le suicide doivent être trainé avec tact et responsabilités. Il s’agit d’un sujet de mort qui heurte non seulement la sensibilité de la famille endeuillée mais aussi de toute personne ayant traversé ce type d’épreuve. La justesse des mots utilisé est importante dans ce cas.
Article 6 : Contenus relatifs aux mineurs
i) Les mineurs doivent achever leurs études sans être perturbés par des intrusions médiatiques inutiles.
ii) Aucun élève ne doit être photographié sans le consentement d’un adulte. En outre, les élèves doivent fournir des informations qu’en présence d’une autorité scolaire.
iii) Tout interrogation faite à des mineurs de16 doit avoir l’approbation d’un parent étant responsable du mineur en question.
iv) Aucune somme d’argent ne doit être proposée à un mineur de 16 ans afin qu’il fournisse des informations sur un détail de sa vie. De la même façon, les parents ne doivent pas recevoir de l’argent des journalistes afin que ces derniers obtiennent des informations sur la vie de leurs enfants.
v) Être un enfant de célébrité n’est pas un prétexte pour les éditeurs de publier l’image ou l’information concernant ce dernier. La vie des enfants ne doit pas être affectée par un contenu pouvant nuire à leur évolution émotionnelle affective et physique dans la société.
Article 7 : Mineurs victimes d’abus sexuel
i) Il est strictement prohibé de diffuser l’image d’un mineur victime d’abus sexuel ou de harcèlement du même genre.
ii) Qu’ils soient coupables ou victimes d’infraction, l’image et la dignité des mineurs doivent être respectées.
iii) Le terme « inceste » ou ne doit pas être utilisé s’il peut permettre d’identifier le mineur victime de cet abus.
Article 8 : Hôpitaux
i) Avant de poursuivre des enquêtes dans des zones non publiques d’hôpitaux ou d’autres institutions comparables, les journalistes doivent d’abord se présenter et obtenir l’autorisation d’un représentant autorisé.
ii) Lorsqu’il s’agit d’enquêtes concernant des personnes dans des établissements de santé ou des institutions comparables, les limites à la vie privée sont de la plus haute importance.
Article 9 : Signalement d’un crime ou délit
i) Il n’est pas approprié de nommer les parents ou amis proches des personnes accusées ou condamnées sans leur permission, à moins qu’ils ne soient directement touchés par le récit.
ii) La sécurité et le bien-être des mineurs qui ont été victimes ou témoins d’activités criminelles doivent faire l’objet d’une attention particulière. Plus précisément, les personnes de moins de 18 ans qui ont été victimes ou témoins d’un crime devraient bénéficier de soins et d’une considération supplémentaire. Toutefois, cela ne devrait pas entraver la liberté de rendre compte des procédures judiciaires.
iii) Dans la plupart des cas, il est recommandé aux éditeurs de s’abstenir de divulguer les noms des mineurs de moins de 18 ans..
Article :10 : Appareils dissimulés et furtifs
L’entité médiatique n’est pas autorisée à acquérir ou à diffuser des données recueillies par des moyens clandestins, tels que des caméras ou des microphones dissimulés, l’interception de conversations téléphoniques, de correspondances par courrier électronique ou par messagerie, ou la suppression de documents ou de photographies non divulgués sans autorisation. Cela inclut également l’obtention d’informations numériques sans le consentement exprès de l’auteur
Article 11 : Protection des personnes victimes d’agressions sexuelles
L’importance de la protection de la vie privée et de l’anonymat des survivants d’agressions sexuelles est soulignée à l’article 11. Il est strictement interdit aux journalistes de divulguer toute information susceptible de révéler l’identité de la victime, à moins qu’il n’existe une justification légitime pour le faire qui respecte les limites légales. Bien que les journalistes aient le droit de recueillir des informations, ils doivent le faire avec beaucoup de soin et de diligence pour garantir que l’identité de la victime ne soit pas inutilement révélée.
Article 12 : Prévention de la discrimination
i) Les médias ont la responsabilité de s’abstenir de faire des déclarations biaisées ou insultantes sur l’origine, la religion, l’appartenance ethnique, le sexe, l’orientation sexuelle, l’identité de genre ou tout autre problème de santé physique ou mentale dont une personne pourrait souffrir.
ii) L’inclusion de détails concernant l’origine, l’origine ethnique, la religion, l’identité de genre, l’orientation sexuelle ou la santé physique et mentale d’une personne doit être limitée à ce qui est essentiel pour l’histoire.
Article 13 : Les données financières
i) Il est strictement interdit aux journalistes de tirer parti des informations financières dont ils disposent avant qu’elles ne soient rendues publiques. De plus, ils ne sont pas autorisés à divulguer ces informations à quiconque pour leur propre gain personnel.
ii) Lorsque des journalistes, ou toute personne qui leur est proche, ont un intérêt financier notable dans les actions ou titres qu’ils couvrent, il est impératif qu’ils en informent leur rédacteur en chef.
Article 14 : La protection des sources d’information
La responsabilité des journalistes est de préserver l’anonymat de leurs sources et d’assurer la protection des informations confidentielles. Il est impératif qu’ils ne révèlent pas l’identité de ceux qui leur confient des informations sensibles, même si cela implique lors d’un procès. Les conséquences de la non-protection des sources sont doubles. Premièrement, les sources peuvent hésiter à partager toute information supplémentaire avec le journaliste. Deuxièmement, cela met en péril la sécurité des sources.
Article 15 : La corruption des témoins lors des procès pénaux
i) Le sujet de l’article 15 concerne la rémunération des témoins dans les procès pénaux. L’article précise qu’il est strictement interdit d’accorder une quelconque forme de compensation à un témoin ou à toute personne qui pourrait être convoquée pour témoigner une fois la procédure judiciaire engagée. L’interdiction persistera jusqu’à ce que certaines conditions préalables soient remplies, telles que la libération inconditionnelle du suspect, le classement de l’affaire, l’aveu de culpabilité du suspect et d’autres conditions connexes.
ii) Les éditeurs doivent faire preuve de prudence lorsqu’ils traitent avec des personnes susceptibles d’être appelées à témoigner dans des procédures judiciaires qui n’ont pas encore commencé. Il leur est recommandé d’éviter d’offrir ou de fournir une compensation à ces personnes. Toutefois, si les informations que possèdent ces personnes présentent un intérêt public important et qu’il existe une raison impérieuse d’offrir une compensation, des mesures doivent être prises pour garantir que le témoignage fourni reste impartial et n’est affecté par aucune transaction financière. Il est crucial que tout paiement versé à ces personnes ne dépende pas de l’issue du procès.
iii) Dans toute procédure judiciaire, il est obligatoire de divulguer tout paiement ou offre de paiement fait à une personne qui est ultérieurement citée à témoigner. Ces informations doivent être partagées à la fois avec l’accusation et la défense. De plus, le témoin doit être informé de son obligation de divulguer cette information.
Article 16 : Le paiement des criminels
i) Il est strictement interdit d’offrir une compensation, que ce soit directement ou par l’intermédiaire de représentants, à des personnes reconnues coupables ou ayant avoué un crime. Cela s’étend aux associés des criminels, y compris, mais sans s’y limiter, les membres de la famille, les amis et les collègues. De plus, toute forme de don effectué en échange d’histoires, d’informations ou d’images qui exploitent un crime particulier ou idéalisent le concept de crime est considérée comme une infraction pénale et est punie par la loi.
ii) Dans les cas où les éditeurs proposent une compensation ou prétendent que leurs actions sont au service de l’intérêt public, ils doivent fournir la preuve que leurs actions sont justifiées. Il est nécessaire de démontrer qu’il existait une raison valable de croire que la publication du matériel en question bénéficierait en fin de compte au public. S’il n’y a aucune indication claire d’intérêt public, même avec une compensation fournie, le matériel ne sera pas publié en ligne.
L’intérêt d’ordre général
Certaines clauses peuvent être exemptées de la règle générale, signalées par un astérisque (*), à condition qu’il puisse être démontré qu’elles sont dans le meilleur intérêt du public.
- L’intérêt public comprend divers aspects, tels que : • Sauvegarder la santé et la sécurité publiques.
- Empêcher le public d’être trompé par les actions ou les déclarations d’un individu ou d’une organisation.
- Décrire les cas où une personne ou une organisation ne respecte pas ou le risque de ne pas le faire.
- Découvrir les erreurs judiciaires.
- Participer au débat public sur des questions importantes telles que des irrégularités graves, un comportement contraire à l’éthique ou une incapacité dans le domaine des affaires publiques.
- Dévoiler les efforts pour dissimuler l’une ou l’autre des circonstances mentionnées précédemment.2. La liberté d’expression revêt une grande importance pour le grand public.
- L’autorité de réglementation déterminera si le contenu fait déjà large diffusion ou s’il le sera ultérieurement.
- Les journalistes qui parlent de l’intérêt général se doivent d’amener les preuves qu’ils possèdent des motifs valables pour estimer la publication du matériel ou l’engagement dans des activités journalistiques.
- Un intérêt public extraordinaire doit être clairement démontré pour remplacer la priorité habituelle accordée à la protection des enfants de moins de 16 ans.