Pour démontrer son engagement en faveur d’une agriculture durable, le producteur du célèbre Petit Beurre de LU fournira cet été les données de traçabilité aux consommateurs. Ces informations sont pour cela enregistrées sur la blockchain.
L’industrie agroalimentaire est en reconquête. Les habitudes de consommation changent et les consommateurs expriment ainsi leur défiance. Les industriels, comme Mondelēz, cherchent donc à renouer la confiance avec le consommateur.
Une des solutions développées pour y parvenir consiste pour les marques à exploiter la blockchain. Cette technologie leur permet de collecter et stocker des données au cours du processus de production.
Suivre le blé de l’agriculteur jusqu’à l’usine
Fabricant numéro un de biscuits en France avec des marques comme Petit Beurre de LU, Mondelēz s’est donc associé à une startup spécialisée. Connecting Food propose ainsi une plateforme dédiée à la transparence alimentaire.
Pour l’entreprise agroalimentaire, la blockchain lui permet de démontrer son usage d’un blé durable dans la production de ses gâteaux LU. Les données enregistrées sur une blockchain privée englobent l’approvisionnement en blé jusqu’à la production.
A Mondelēz et son usine de la Haye Fouassière près de Nantes sont associés d’autres acteurs de la filière du blé (coopératives et meuniers). Pour l’industriel, il s’agit de « la première blockchain appliquée à une marque de biscuit ».
La blockchain, future standard de l’agroalimentaire ?
Quant à l’utilisation de cette technologie, elle « renforce le lien de confiance avec les consommateurs », revendique d’ores et déjà la marque. Reste encore à convaincre ces derniers, et dans un premier temps à les informer.
Pour consulter les informations « dynamique » relatives au « parcours du blé du champ à l’usine », le consommateur pourra scanner cet été, via son smartphone, un QR code imprimé sur le produit. Lieu de récolte du blé, identité de l’agriculteur, date de transformation du blé en farine… Toutes ces données seront publiées.
La transparence n’est pas le seul enjeu pour l’industriel autour de ce projet blockchain. Il est avant tout commercial. Mondelēz souhaite ainsi prouver son recours à un blé local et son engagement en faveur d’une agriculture durable et de l’environnement. Une préoccupation croissante pour les clients.
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Christophe Auffray
