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Crypto en Corée du Sud : Coup double – Amende Worldcoin et bouclier crypto

Louis
Faits Vérifiés
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Crypto en Corée du Sud Coup double - Amende Worldcoin et bouclier crypto
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La Corée du Sud fait la une de l’actualité crypto avec deux annonces majeures. D’un côté, le projet controversé Worldcoin se voit infliger une lourde amende. De l’autre, une nouvelle fondation voit le jour pour sécuriser les investissements en cryptomonnaies.

Worldcoin dans la tourmente

Le projet Worldcoin, co-fondé par Sam Altman d’OpenAI, traverse une zone de turbulences en Corée du Sud. La Commission de protection des informations personnelles (PIPC) vient de frapper fort :

  • Une amende de 725 millions de wons (environ 545 000 $) pour la Worldcoin Foundation ;
  • 379 millions de wons (285 000 $) pour Tools For Humanity (TFH), l’entreprise derrière Worldcoin.

Mais pourquoi ces sanctions ?
La PIPC a relevé plusieurs infractions aux lois sur la protection des données :

  1. Les utilisateurs n’étaient pas correctement informés de l’utilisation de leurs données biométriques ;
  2. Absence de traduction coréenne du formulaire de consentement jusqu’en mars 2024 ;
  3. Transfert de données à l’étranger sans autorisation préalable ;
  4. Impossibilité pour les utilisateurs de demander la suppression de leurs données d’iris.

De plus, TFH n’a pas suffisamment vérifié l’âge des participants, notamment pour les moins de 14 ans, jusqu’en avril. Malgré ces sanctions, TFH reste étonnamment positif. L’entreprise considère que cette décision valide finalement la conformité de son orbe de vérification avec la loi coréenne. Elle affirme avoir déjà corrigé les faiblesses identifiées.

Rappelons que Worldcoin propose des “World IDs” aux individus qui acceptent de scanner leur iris sur un appareil appelé “Orb”. En échange, les participants reçoivent des tokens WLD. Le projet revendique plus de 6,7 millions de World IDs vérifiés dans plus de 160 pays.

Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large. Worldcoin fait l’objet d’enquêtes dans plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et Hong Kong.

Une fondation pour sécuriser les cryptos

Parallèlement à cette actualité, la Commission des services financiers (FSC) annonce une initiative majeure : la création d’une fondation à but non lucratif dédiée à la protection des actifs cryptographiques.

Cette décision répond à un besoin urgent dans le paysage crypto sud-coréen :

  • Sur 22 exchanges locaux, 10 ont déjà fermé leurs portes ;
  • 3 autres ont suspendu leurs activités.

Face à cette situation, de nombreux investisseurs se sont retrouvés dans l’impossibilité de récupérer leurs actifs.

La Digital Asset Protection Foundation aura plusieurs missions cruciales :

  1. Récupérer les actifs des utilisateurs bloqués sur les plateformes fermées ;
  2. Gérer et restituer ces actifs en toute sécurité ;
  3. Collaborer avec les institutions financières pour la garde des fonds ;
  4. Servir d’intermédiaire lorsque les exchanges défaillants ne peuvent pas rembourser directement les utilisateurs.

Un comité d’experts, composé de représentants du gouvernement, des institutions financières et de spécialistes du secteur, supervisera les activités de la fondation. Il veillera au respect scrupuleux de la loi sur la protection des utilisateurs d’actifs virtuels.

Pour les actifs virtuels, ce sont des fournisseurs d’échanges autorisés qui les détiendront. Quant aux dépôts en espèces, ils seront confiés aux banques. La fondation jouera également un rôle consultatif auprès des autorités financières. Elle formulera des recommandations et veillera à l’application cohérente de la législation par les prestataires de services d’actifs virtuels (VASP).

Cette fondation, dont le lancement est prévu pour octobre, marque une étape importante dans la régulation et la sécurisation du marché crypto sud-coréen. Elle devrait contribuer à restaurer la confiance des investisseurs, ébranlée par les fermetures successives d’exchanges.

En conclusion, la Corée du Sud montre sa volonté de réguler fermement le secteur des cryptomonnaies, tout en protégeant les investisseurs. Entre sanctions et initiatives de protection, le pays cherche à trouver un équilibre pour assurer la pérennité et la sécurité de son écosystème crypto.

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