Gemini, l’entreprise américaine leader du marché crypto aux États-Unis, fait aujourd’hui son entrée en France. Les investisseurs français pourront ainsi utiliser les services de la célèbre plateforme dès aujourd’hui.
Gemini va bientôt arriver en France
À l’heure actuelle, peu de solutions régulées sont finalement disponibles aux investisseurs Français. L’AMF revoit sa liste noire régulièrement et ne cesse d’y ajouter de nouvelles plateformes. Bien que ces dernières ne soient pas toutes bloquées, l’autorité recommande de ne pas y mettre les pieds.
Gemini fera ainsi son entrée en France dès aujourd’hui dans un environnement où le besoin de diversité et de solutions régulées se fait ressentir.
« Nous croyons en l’impact positif de la crypto sur la vie des individus et notre expansion sur le marché français marque une étape importante dans notre mission de rendre les crypto-monnaies accessibles à tous », a déclaré Gillian Lynch, directrice de Gemini pour le Royaume-Uni et l’Europe, dans un communiqué.
Le géant aura probablement décidé d’opter pour le marché Français à la suite de l’étude de l’Adam, laquelle établissait que 18% des Français détenaient des crypto-monnaies. Ainsi, la plateforme voit dans l’hexagone un potentiel de croissance important.
Par ailleurs, Gemini, selon son rapport, voit la France comme l’un des pays les plus crypto-friendly possible.
Gemini, un passé aussi sombre que glorieux
Fondé en 2014, Gemini s’est rapidement démarqué du lot. La plateforme propose rapidement un catalogue de produit très large et semble honorer ses promesses. Pourtant, sur internet, la réputation du leader crypto n’est pas au mieux.
L’exchange lancé par les jumeaux Winklevoss obtiendra le statut de PSAN en décembre 2023 dans une atmosphère un peu particulière. Depuis 2022, la plateforme dans sa version américaine connaît de nombreuses pannes et bugs.
Gemini avait notamment payé les conséquences de sa collaboration – pourtant honnête – avec FTX peu de temps après son effondrement, il y a quelques années. Par ailleurs, Gemini s’est vue attaquée directement par la SEC des États-Unis pour vente de titres non enregistrés. En espérant que le paysage financier et FinTech franco-européen soit davantage propice au développement de la plateforme.
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Romaric Saint Aubert
Journaliste
