Dubaï continue de foncer tête baissée dans la finance numérique avec un tout nouveau bac à sable réglementaire dédié à la tokenisation des actifs du monde réel (RWA). L’objectif ? Offrir aux entreprises un terrain de jeu sécurisé pour tester leurs projets blockchain avant de décrocher une vraie licence.
De ce fait, pendant que d’autres régulateurs hésitent encore, Dubaï veut clairement s’imposer comme la plaque tournante de la finance tokenisée.
La tokenisation des RWA est un marché prometteur
Transformer des actifs physiques en jetons numériques, c’est la promesse de la tokenisation des RWA. Cette technologie permet de découper des actifs en petites parts disponibles sur la blockchain, facilitant l’investissement et rendant le marché plus liquide.
Aujourd’hui, la valeur totale des RWA tokenisés dépasse déjà les 18,86 milliards de dollars, et ça ne fait que commencer.
Ainsi, aux dernières nouvelles, plusieurs projets ont déjà été mis en place dans la région MENA (Afrique du Nord et Moyen-Orient) comme le partenariat entre Mantra Blockchain et DAMAC Holdings pour tokéniser 1 milliard de dollars d’actifs.
En effet, il est clair que les pays de cette zone sont intéressés par le domaine. Selon certaines prévisions, d’ici à 2030, 20 % du marché global de la tokenisation pourrait venir de cette zone. Un potentiel énorme, que Dubaï compte bien exploiter.
Quel est le rôle de la DFSA et son bac à sable réglementaire
Entre les flous réglementaires et les défis techniques existants actuellement, la tokenisation avance encore en terrain miné.
Pour structurer ce marché, la DFSA a mis en place le Tokenization Regulatory Sandbox (TRS), un espace dans lequel les entreprises testent leurs produits en toute sécurité avant d’obtenir une autorisation complète.
Ainsi, ce programme fonctionne en deux étapes : une manifestation d’intérêt suivie d’une intégration dans la cohorte de tokenisation de l’Innovation Testing License (ITL), qui offre un accompagnement sur mesure et des tests encadrés.
De ce fait, l’objectif est clair : éliminer les blocages réglementaires, faciliter l’adoption et renforcer l’attractivité du DIFC (Dubai International Financial Centre) comme hub de la finance numérique.
Dubaï, futur hub de la finance tokenisée et des cryptos ?
Dubaï ne se contente pas de suivre la tendance, elle la crée. Avec une approche ultra-proactive sur la régulation crypto, la ville attire déjà d’importantes structures de ce milieu.
Aussi, preuve en est, Ripple a récemment décroché sa licence DFSA, lui permettant d’opérer dans le Centre financier international de Dubaï (DIFC).
Huge news 🔥 @Ripple is now DFSA licensed to offer regulated crypto payments in the @DIFC bringing the speed and efficiencies of blockchain to one of the world’s biggest trade and cross-border payments hubs.
A big thank you to our partners at @DIFC and the DFSA for their early…
— Reece Merrick (@reece_merrick) March 13, 2025
Aussi, ce n’est que le début : entre l’essor des nouvelles crypto-monnaies, la montée en puissance des plateformes de tokenisation et un cadre fiscal carrément friendly, tout est en place pour faire de Dubaï le centre de gravité des actifs numériques.
En effet, pendant que les États-Unis et l’Europe jouent les gendarmes avec des régulations floues et ultra-restrictives, Dubaï, elle, mise sur une approche souple et ouverte. Résultat : les entreprises crypto s’y installent en masse, et la ville s’impose comme un paradis pour l’innovation blockchain.
Quels défis pour l’adoption des RWA ?
Tout cela a l’air parfait, mais la tokenisation des actifs du monde réel (RWA) n’est pas encore une évidence. Ainsi, entre le manque de compatibilité entre blockchains, les régulations KYC/AML à respecter et la sécurité des fonds à bétonner, il y a encore pas mal de travail à réaliser avant que cela soit en place et pleinement fonctionnel.
Aussi, sans oublier la question du stockage : pour que les investisseurs institutionnels se lancent, il faut des solutions sécurisées et choisir le meilleur wallet crypto devient une mission cruciale, on pense notamment à Best Wallet comme évidence.
Finalement, si le Tokenization Regulatory Sandbox (TRS) veut vraiment décoller, il va falloir lever ces freins, simplifier l’accès et surtout prouver que la tokenisation, ce n’est pas juste un buzzword mais une révolution qui tient la route.
Source : Dubai Financial Services Authority
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