Le Grand Palais, où se déroule les événements d’arts martiaux et d’escrime pour les Jeux Olympiques de Paris, a été touché par une cyberattaque de grande envergure. Les hackers réclament notamment une rançon en crypto en échange des informations sensibles qu’ils ont volé.
Un ransomware pendant les Jeux Olympiques
Dans la nuit du 3 au 4 août 2024, un groupe de hackers ont frappé de plein fouet une quarantaine de sites touristiques en France. Parmi eux, le Grand Palais, lieu réservé pour les épreuves d’arts martiaux et d’escrime des JO de Paris 2024.
Il s’agit d’un ransomware, un logiciel malveillant qui chiffre et rend illisible une quantité de données. En échange d’information financière visiblement sensibles, les pirates informatiques réclament une rançon en crypto-monnaies. Faute de quoi, ils publieront l’intégralité des données récoltées.
Ce type d’attaque, bien connu, n’est autre que du chantage. En réalité, même si la victime verse la somme, les pirates conserveront probablement les données. L’enquête a été confiée à la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C). Pour ‘heure, l’ANSSI déclare :
« Cet incident n’affecte pas des systèmes d’information impliqués dans le déroulement des Jeux Olympiques et Paralympiques. »
Une rançon en crypto ?
Si l’idée d’une rançon en crypto peut paraître surprenante pour les non-initiés, la rançon en crypto se veut de plus en plus courante. En effet, un virement bancaire serait beaucoup trop dangereux pour les hackers. Les enquêteurs pourraient alors remonter à la piste très facilement.
Cependant, les crypto-monnaies proposent un fonctionnement à double-tranchant. D’une part, elles permettent d’échapper à la censure. Elles permettent également des transactions rapides et à moindre coût. Toutefois, il faut rappeler que la blockchain, lieu des transactions en crypto, est complètement transparente.
Ainsi, de nombreuses solutions de sécurité, à l’instar de Chainalysis, réussissent à remonter la piste jusqu’aux exchanges utilisés par les hackers pour convertir leurs cryptos en euro, dollars ou autre monnaie fiat.
Pour l’heure, l’enquête est toujours en cours. Les hackers ont menacé de diffuser les données chiffrées dans le cas où les victimes ne prenaient pas contact sous 48h. Les autorités n’ont donc que très peu de temps.
Sources : Le Parisien
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