Stuart Alderoty, avocat principal de Ripple, a attaqué frontalement les régulateurs américains et pointé du doigt des erreurs de la FED (Federal Reserve System). Selon lui, les régulateurs utilisent les crypto-monnaies comme bouc émissaire dans les affaires de blanchiment.
Stuart Alderoty, avocat de Ripple, s’en prend au régulateur
Face à la surveillance accrue dans le secteur des crypto-monnaies, Stuart Alderoty, avocat principal de Ripple, ne mâche pas ses mots. Récemment, le magistrat s’en est pris directement aux autorités et aux banques.
Il argue que le régulateur ne fait qu’utiliser les crypto-monnaies pour justifier les crimes financiers tandis que les banques traditionnelles restent hors de contrôle.
L’homme a également critiqué le rapport du Wall Street Journal révélant l’échec de la FED à empêcher des millions de personnes de rejoindre des groupes terroristes en Iran.
« Certains disent que le blanchiment d’argent est un problème de crypto-monnaie. Ce n’est pas vrai. Il suffit de demander à la Réserve fédérale de New York, qui a laissé passer des centaines de millions de dollars », a-t-il déclaré sur X.
Some say money laundering is a crypto problem. Not true. Just ask the NY Federal Reserve, which let hundreds of millions of dollars slip through. https://t.co/jSBNKvLXOb
— Stuart Alderoty (@s_alderoty) September 9, 2024
Ripple accuse les États-Unis d’essayer d’étouffer les crypto-monnaies
Les origines et raisons des blanchiments d’argent font débat. Pour Alderoty, les banques sont les véritables responsables. Pour John Deaton, avocat et candidat républicain au Sénat, les utilisateurs sont beaucoup moins susceptibles d’utiliser Bitcoin ou d’autres cryptos pour des activités illégales que les banques.
De grands acteurs de l’industrie bancaires, à l’instar de HSBC, JPMorgan ou encore Bank of America ont été forcés de faire face à des scandales de blanchiment d’argent massifs.
Brag Garlinghouse, PDG de Ripple, soutient ces propres, et accuse le gouvernement américain d’étouffer l’industrie des crypto-monnaies par le biais de la réglementation. Il a notamment comparé la position réglementaire hostile des États-Unis avec d’autres environnements, plus accueillant à l’étranger.
Ni la FED ni les banques n’ont encore répondu aux allégations. Toutefois, les accusations de Ripple semblent fondées. Rappelons notamment que les blanchiments d’argent et crimes financiers restent, aujourd’hui, largement majoritaires en monnaie fiduciaire plutôt qu’en crypto-monnaies.
Sources : Stuart Alderoty sur X
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