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Masterclass #30 : tout savoir sur les soft forks et hard forks

Romaric Saint Aubert Journaliste Author expertise
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Découvrez ce qu’est un fork dans le Bitcoin. Découvrez comment ils sont exécutés et quelles sont leurs conséquences pour Bitcoin.

Les forks du Bitcoin 

Il existe deux types de forks, les soft forks et les hard forks. Les forks permettent aux mineurs de faire de “nouvelles lois” dans le consensus du Bitcoin. Pour rappel, le Bitcoin est un logiciel open-source. C’est-à-dire qu’il est public et accessible à tous.

“Dans le contexte Bitcoin, le terme fork désigne un changement dans les règles de consensus. Les règles de consensus définissent ce qu’est une blockchain valide. Lorsqu’un ensemble de nœuds utilise les mêmes règles de consensus, le consensus émerge parmi eux sur ce que la transaction actuelle non dépensée de l’ensemble de sortie (UTXO) est. En bref, un fork change la définition d’une blockchain valide.”

La différence entre un hard fork et un soft fork réside dans la compatibilité avec les anciennes mises à jour du consensus. 

En somme, un hard fork permet de créer une nouvelle chaîne de blocs avec des règles différentes. Puisque le hard fork est comme une mise à niveau du logiciel Bitcoin qui devient incompatible avec les versions précédentes. En conséquence, ces modifications permettent d’obtenir des transactions valides alors qu’elles auraient été jugées invalides par les versions précédentes.

Le résultat d’un hard fork est la division de la blockchain en deux : 

  • Une chaîne composée de blocs qui suivent les anciennes règles.
  • Une chaîne composée de blocs qui suivent les nouvelles règles.

Pour ce qui est du soft fork, la mise à niveau est compatible avec les anciennes versions. Le soft fork réduit les règles qui rendent un bloc/transaction valide et le hard fork les étends. Le hard fork a donc le pouvoir de totalement changer l’avenir d’une blockchain.

Mais surtout, pour qu’un hard fork soit valide, vous devez obtenir l’approbation de tous les nœuds pour qu’ils acceptent de télécharger la nouvelle chaîne et ses nouvelles règles. Dans le soft fork, les nodes qui n’ont pas effectué la mise à niveau peuvent continuer de valider les transactions.

Le Hard fork

Guide to Forks: Everything You Need to Know About Forks, Hard Fork and Soft  Fork - Master The Crypto

Le hard fork permet de changer le processus de validation des transactions. Il peut par exemple permettre de modifier la taille maximale des blocs, changer la structure d’un bloc ou de la transaction ou même augmenter le nombre de maximums de Bitcoin, actuellement à 21 000 000.

Le hard fork peut être exécuté par les mineurs qui veulent changer le consensus en se passant de l’approbation du reste des mineurs. C’est dans ce contexte que BlackRock a été l’objet de suspicion quant au fait qu’ils pourraient vouloir effectuer un fork du Bitcoin. Sachant qu’ils investissent dans le minage BTC depuis 2016.

C’est comme un coup d’État, pour changer le consensus du bitcoin sans l’approbation de tous.

Dans le pire des scénarios, cela pourrait donc diviser la blockchain en deux et pourrait créer une panique chez les investisseurs et donc la chute du Bitcoin. Qui pourrait être difficile à remonter puisque le consensus et donc la confiance envers le réseau serait compromise.

Toutefois, certaines situations requièrent de grosses décisions. Dans certains scénarios, le hard fork pourrait être utilisé “d’urgence” pour rétablir la sécurité et résoudre un problème par exmple avec le SHA-256.. Le hard fork n’est ni bon ni mauvais, il dépend des intentions de celui ou ceux qui l’effectuent.

Le soft fork 

Soft Fork: What it is, How it Works in Cryptocurrency

Comme évoqué précédemment, le SegWit est un exemple de Soft Work. Le premier désavantage du soft work est donc qu’il peut rendre le réseau plus compliqué : 

“En bref :

Un hard fork vous permet de remplacer directement les règles et le code.

Un soft fork implique l’ajout de plus de code pour tenir compte des nouvelles règles.”

Historiquement, la communauté Bitcoin a choisi le soft fork tout simplement parce qu’il est moins risqué et requiert de faire des changements sans changer le consensus de base. C’est donc des ajouts plus que des changements.

Les soft fork peuvent, eux aussi, provoquer la scission de la chaîne en deux. Cependant, si la nouvelle chaîne possède la majorité de la puissance de calcul, elle devra être acceptée par le reste. La différence avec le hard fork est que dans le soft work, les deux chaînes convergent et peuvent donc se rassembler vers la chaîne la plus forte ultérieurement. Ce qui n’est pas le cas dans le hard fork.

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Romaric Saint Aubert Journaliste

Romaric Saint Aubert Journaliste

Biographie

Romaric est journaliste pour Cryptonaute. Après un passage en faculté de lettres modernes, il s’oriente dans un domaine tout à fait différent, tout en gardant l’œil rivé sur les crypto et l’actualité de l’époque. Il investit alors dans son premier actif numérique : le bitcoin (BTC).

Majoritairement intéressé par Bitcoin, il s’est diversifié plus tard en se penchant également sur le web3, les NFT, les crypto-monnaies et la FinTech. Investisseur aguerri, il est capable d'orienter son entourage et ses lecteurs. Son expérience au sein de l’écosystème crypto et sur la blockchain lui permettent de proposer une actualité précise et experte à ses lecteurs, tout en gardant un recul et une objectivité indispensable à son activité.

Romaric se rend régulièrement en conférence ou à divers événements crypto dans toute l'Europe, notamment aux conférences Bitcoin, au Zebu Live ou aux événements relatifs à la blockchain. Fasciné par ce secteur en plein développement, il aime découvrir de nouveaux projets, apprécie l’innovation, et se laisse porter par son enthousiasme et sa curiosité.

Expertise

  • Bitcoin
  • Cybersécurité
  • Régulation cryptos

Accomplissements

  • Révélé un cas rare de cyberfraude
  • Rencontre avec de nombreux innovateurs de l’industrie
  • Participe à la création d’une équipe dédiée de journalistes

Publications

Éducation

  • Université Polytechnique des Hauts-de-France

Autres

  • Carte de presse FIJ n°1385
  • Journaliste indépendant

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