Un nouvel enlèvement lié aux crypto-monnaies a eu lieu, cette fois-ci dans l’Essonne. Toutefois, les ravisseurs sont repartis bredouilles après avoir découvert que la victime ne possédait pas suffisamment de fonds pour couvrir la rançon.
Une agression violente pour obtenir des cryptos
Plus aucun doute, le potentiel et la popularité des cryptomonnaies ont fini par atteindre les criminels. Entre vendredi et samedi derniers, un trader de l’Essonne s’est fait enlever alors qu’il rentrait à son domicile à Juvisy-sur-Orge.
D’après son témoignage, ces derniers l’auraient forcé à entrer dans un véhicule Renault (Clio) volé peu de temps auparavant. Il raconte avoir reçu une série de coups importants afin de le contraindre à coopérer.
Ce nouvel enlèvement rappelle que même si les arrestations se poursuivent dans l’hexagone, les criminels continuent d’opérer sans difficultés. Néanmoins, ici, le déroulement de l’enlèvement ne s’est pas passé comme prévu pour les ravisseurs.
Enlevé pour des cryptos, il est relâché, faute de fonds suffisants
Les criminels ont exigé, très rapidement, une rançon de 50 000 euros en échange de la liberté de la victime. Malheureusement pour eux, le trader ne disposait pas d’une telle somme. Après avoir prouvé à ses kidnappeurs qu’il ne possédait que peu de cryptos, les ravisseurs ont finalement relâché la victime.
En tout et pour tout, l’enlèvement n’aura durée d’une heure, environ. Pour l’heure, difficile de savoir si l’événement est lié aux autres rapts qui ont marqué la France depuis le mois de janvier. De leur côté, les autorités ont préféré garder le silence quant à la possibilité d’appartenance à un groupe criminel.
On retiendra toutefois que le mode opératoire n’est pas tout à fait le même. Malgré la violence physique et psychologique des faits, le trader est reparti sain et sauf, avec tous ses doigts. Une donnée importante, puisque David Balland et d’autres victimes n’avaient pas eu cette chance, il y a quelques mois de cela, durant leurs enlèvements respectifs pour des motifs similaires.
Sources : Europe 1
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Romaric Saint Aubert
Journaliste
