Pourquoi tout le monde s’en fout des NFTs ?

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L’enthousiasme autour des NFTs n’est plus ce qu’il était. La révolution des .jpeg arrive à bout de souffle sur une ligne d’arrivée encore floue. Pourtant, existerait-il encore des possibilités afin que les NFTs puissent survivre ?

Les NFTs se meurent

En 2024, force est de constater que l’essor des NFTs n’est plus vraiment d’actualité. La plupart des projets se sont cassé la figure, à l’exception de quelques-uns. La majorité des NFTs sont relayés au rang de collection abstraite pour, finalement, atteindre un public très ciblé.

Un rapide coup d’œil à CoinMarketCap permet de se rendre compte de l’hécatombe. Terraforms, Meebots et BoredApeYachtClub sont en tête, avec, respectivement, des volumes totaux de 4,543,726 ETH, 3,686,796 ETH et 1,913,025 ETH.

En termes de market cap, Jurassic World tient la barre ; environ 1,311,254 ETH, soit 3 millions de dollars. Autant dire que la barre n’est pas très haute pour l’industrie des NFTs qui ne représente que 22 milliards de dollars, soit moins de 0.1% de l’industrie crypto. Cette catégorie d’actif possède-t-elle encore un avenir ?

Une renaissance, sous une autre forme ?

En termes d’utilité, l’industrie a vu mieux. Initialement, c’est principalement la hype et la FOMO qui a permis d’encourager les investisseurs. Posséder une copie unique d’une image, référencée, traçable et échangeable sur la blockchain, c’était plutôt attrayant.

Toutefois, quelques années plus tard, la hype est retombée. La question se pose alors quant à une autre utilité derrière les tokens non fongibles.

Plusieurs histoires font cas d’école. Lentement, certains tribunaux se mettent à émettre, de manière isolée, des signification en justice sur la blockchain sous forme de NFT.

Certains artistes proposent leurs œuvres physiques accompagnées d’une copie digitale de celle-ci, soit un NFT qui fait office de certificat d’authenticité et de propriété.

Sur l’entre-temps, plusieurs entreprises se mettent à utiliser la technologie NFT et la blockchain dans leurs programmes de fidélité.

Utiliser les NFTs pour une tâche bien spécifique

Au Zebu Live, la semaine dernière, un panel composé de plusieurs experts donnait le ton : tout le monde s’en fout des NFTs.

Néanmoins, pour Danilo Cerullo, CEO de theMiracle, tout n’est pas perdu :

« Les NFTs sont encore une très bonne manière d’attirer des utilisateurs et de faire de l’onboarding, mais il faut que les frais soient très faibles, voire inexistants. […] Les NFTs sont parfois utilisés au sein des programmes de fidélité. Il y a des marques qui utilisent aussi les NFTs afin de s’octroyer davantage de possibilité en termes de collaboration avec d’autres entreprises. […] Les NFTs sont un produit, mais il faut maintenant construire dessus. »

Jacob Haap, CEO d’Anomaly Science, ironise à propos de la technologie NFT et crypto :

« Pour cibler les utilisateurs qui n’ont pas l’habitude de l’industrie crypto, il faut rendre les choses simples. Pensez au nombre de personnes qui rencontrent déjà des difficultés avec l’utilisation d’un ordinateur et d’internet, on ne peut pas leur demander d’installer un wallet et de minter un NFT. Nous en sommes à un stade où tout ce qui réduit cette friction doit être pris en compte et considéré comme bénéfique. »

Ainsi, les NFTs pourraient potentiellement être utilisés dans les rapports B2B. Concernant le rapport avec l’utilisateur, il reste du travail en termes de facilité d’accès, d’utilisation et de vulgarisation. Pour l’heure, l’industrie poursuit son questionnement.

Sources : CoinMarketCap, Zebu Live

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