Les adjoints du shérif de Los Angeles sont accusés de complicité d’extorsion de fonds. D’après le FBI, Adam Iza, fondateur de la plateforme crypto Zort, aurait soudoyé les adjoints pour obtenir des informations afin de faire chanter une victime.
Le Parrain payait les adjoints du shérif
« Le Parrain », c’est le nom que les procureurs fédéraux ont attribué à Adam Iza, fondateur de la plateforme crypto Zort.
L’homme aurait payé plusieurs dizaines de milliers de dollars aux adjoints du shérif du comté de Los Angeles. Objectif du fondateur : effectuer des perquisitions et des arrestations illégales dans le cadre d’un système d’extorsion de fonds.
Adam Iza aurait dissimulé des millions de dollars aux collecteurs d’impôts, omettant de déclarer ses revenus et faisant transiter l’argent par des sociétés écran avec complices.
L’argent aurait ensuite été utilisé pour acheter des véhicules de luxe, dont une Lamborghini Aventador, et une Rolls Royce Phantom. Le « Parrain » aurait également fait l’acquisition d’une ville à Bel Air et dépensé environ 64,000$ en chirurgie esthétique.
Une campagne d’intimidation pour obtenir des cryptos
L’homme, également connu sous le nom d’Ahmed Faiq, aurait payé 280,000$ par mois afin d’obtenir l’ordinateur portable d’une victime présumée connue sous le nom de « EZ ».
Selon le rapport du département du shérif du comté de Riverside, EZ a déclaré qu’il conduisait pour Ahmed Faiq. Le « Parrain » lui aurait demandé de s’arrêter pour acheter de la nourriture, ce qu’a fait EZ.
Un SUV se serait alors arrêté avant que deux hommes n’en sortent, avec une arme à la main, contraignant EZ de monter dans leur véhicule. Il aurait alors pris la fuite et appelé la police, convaincu qu’Ahmed Faiq tentait de le kidnapper pour récupérer ses cryptos.
Les deux hommes dans le SUV étaient en réalité des anciens membres du LAS. Ils ont affirmé qu’ils possédaient une société de sécurité et travaillaient pour Ahmed Faiq. D’après leurs déclarations, ils avaient décidé de garder leurs armes à la main, car EZ possédait un tournevis.
Entre intimidation et menaces
EZ a déclaré avoir reçu des messages destinés à lui faire peur, notamment une photo montrant la partie supérieure d’une carte de visite du LASD et un message contenant des photos de sa famille et de sa voiture.
Un détective privé, engagé par EZ, a identifié les informations comme sensibles. Il a également produit des photos d’un mandat de recherche GPS sur un numéro de téléphone censé appartenir à EZ.
Plus tard, le FBI a trouvé un mandat de perquisition émis par un adjoint du LASD qui avait été accusé d’avoir touché des fonds de la part d’Ahmed Faiq.
Ahmed Faiq est accusé de complot contre les droits et l’évasion fiscale. De son côté, l’avocat de l’homme n’a pas souhaité effectuer de déclarations publiques.
Sources : LA Times
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