Si aujourd’hui la plupart des médias financiers évoquent Bitcoin avec, au mieux, neutralité, ce ne fut pas toujours le cas. Le Financial Times avait d’ailleurs pris l’habitude de dénigrer l’actif qui vient pourtant de franchir le cap des 100,000$.
Bitcoin, des débuts difficiles dans les médias
Bitcoin a la vie dure, et ça ne date pas d’hier. Nombreux sont les médias qui n’ont eu de cesse de répéter que « Bitcoin est mort », cherchant sans cesse à rabaisser la crypto-mère au rang de Ponzi.
Aux États-Unis comme en France, les médias spécialisés n’hésitaient pas à tirer à balles réelles sur un actif qui, pourtant, ne leur avait jamais rien fait. Pire, ils semblaient simplement critiquer quelque chose qu’ils ne comprenaient pas et ne cherchaient pas à comprendre.
C’est un peu ce que faisait le Financial Times, en décembre 2017, dans son article intitulé « Bitcoin : une folie d’investissement à l’ère des fake news », signé Gary Silverman, Hannah Murphy et John Authers.
À la même époque, Jamie Dimon, CEO de JPMorgan, comptait déjà parmi les plus grands détracteurs du BTC, comme l’indiquait alors CNBC.
Une « folie d’investissement », selon le FT
L’article publié par le Financial Times n’est pas unique en son genre. Si celui-ci est particulièrement représentatif de la direction choisie par la ligne éditoriale du média, d’autres, plus virulents, existent.
Ce dernier décrit Bitcoin comme une « monnaie numérique créée par des geeks », en référence à Satoshi Nakamoto, inventeur toujours anonyme de l’un des systèmes les plus sécurisés au monde.
Le FT précise également qu’il est « difficile de dire exactement ce que les investisseurs achètent », précisant que le bitcoin est « un canard aussi étrange que son créateur supposé » et qu’il n’a « aucune utilité pratique », bien malgré les cas d’usage déjà présents à l’époque, et les nombreux autres présents aujourd’hui.
Le semi Mea Culpa du Financial Times
Il aura fallu au moins 13 ans pour que le FT revienne sur ces déclarations et propose des excuses. Au travers d’un article – relativement court – Bryce Eldre, éditeur du média, proposait « Holders : ses excuses ».
Selon lui, les « auteurs actuels et anciens [de FT Alphaville, ndlr] étaient unis dans leur scepticisme à l’égard des crypto-monnaies en général et du bitcoin en particulier. C’est exact. »
Le Financial Times frappe ici relativement fort en assumant non seulement ses positions anti-crypto depuis plusieurs années, mais également en les révélant lui-même au grand public. L’article se poursuit, détaillant les différents propos tenus par le média depuis 2011, avant de déclarer :
« Nous soutenons chacun de ces messages. »
La déception survient dès lors que l’auteur, au lieu de présenter une excuse, comme attendu dans le titre, explique que le FT est « désolé si vous avez mal interprété notre crypto-cynisme comme une déclaration de soutien au TradFi, car nous détestons cela aussi. »
On appréciera le cynisme, évidemment, mais surtout le choix d’être désolé pour quelque chose dont le lecteur est responsable : la mauvaise interprétation. S’agit-il donc vraiment d’excuses ?
Le bitcoin passe les 100,000$ – Le FT surenchérit
Finalement, ni le bitcoin à 100,000$ ni le mea culpa amer du média n’auront changé quoique ce soit à la vision du FT.
Le Financial Times vient de publier un article intitulé « Bitcoin atteint les 100,000$. Et après ? » dans lequel l’auteur se moque ouvertement du BTC comme jamais auparavant, comparant l’actif à une forme de cartomancie, prenant même soin d’insérer un lien sur l’histoire du jeu de tarot en France.
Il semblerait donc que rien ne puisse arriver à bout des plus sceptiques, même quand les faits leur sont placés sous le nez et le travail prémâché.
À l’inverse, de nombreux médias reconnus comme traditionnels ont fait l’effort d’ajouter une section crypto à leur ligne éditoriale, à l’instar de Reuters. En parallèle, d’autres médias spécialisés continuent de se développer grâce à une actualité toujours plus riche et intéressante, comme Cryptonaute. Il y a encore de l’espoir.
Sources : Financial Times
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