Le Bitcoin est un actif numérique qui fascine les acteurs financiers depuis sa création. En raison de son fort potentiel volatil, il est perçu comme une source d’inquiétude, ses mouvements haussiers étant guettés par les analystes à travers le monde.
Les dernières études réalisées sur le marché indiquent que la crypto-monnaie populaire pourrait bientôt faire exploser les compteurs. En 2025, plusieurs forces majeures, chacune armée d’un potentiel dévastateur, convergeraient pour pousser son prix dans une stratosphère encore inexplorée.
Tout est en place pour que la courbe de valeur du Bitcoin se transforme en fusée. Alors, décryptons ces forces une à une, pour comprendre pourquoi 2025 pourrait bien être l’année où tout bascule.
Révolution politique et fiscale de la part des États-Unis
En 2025, le Bitcoin pourrait bien passer du statut de monnaie pour geeks à celui de trésor national, une sorte d’or 2.0 que l’État américain garderait précieusement sous clé. Cette hypothèse qui, il y a encore un an, semblait juste un délire de fanboys crypto, devient de plus en plus vraisemblable.
En effet, l’élection de Donald Trump et sa position résolument pro-crypto donne du mérite aux suggestions folles des acteurs cryptos. Lors de sa campagne électorale, il a émis l’idée de conserver les Bitcoins actuellement détenus par le gouvernement américain, soit près de 203 650 BTC, et d’en faire une réserve stratégique.
JUST IN: 🇺🇸
Trump holds #Bitcoin and wants the United States to hold Bitcoin – Fox Business pic.twitter.com/47DMHAkKvr
— Radar🚨 (@RadarHits) November 12, 2024
De plus, il s’est également engagé à faire passer une loi qui obligerait le gouvernement US a acheté au moins 200 000 tokens BTC chaque année sur une période de 5 ans.
Si les États-Unis institutionnalisent le Bitcoin comme réserve nationale, ils déclencheront mécaniquement une guerre d’acquisition mondiale. Plus d’États en compétition pour un actif dont l’offre est limitée, c’est une équation qui ne peut qu’augmenter drastiquement sa valeur.
Mais ce n’est pas tout. Trump a aussi un autre joker en poche : supprimer l’impôt sur les plus-values crypto. Aujourd’hui, vendre du Bitcoin peut coûter jusqu’à 37 % en taxes à un investisseur. Si tout cela disparaît : c’est l’autoroute pour les investisseurs, et un coup de turbo monumental pour l’adoption massive du Bitcoin.
La suppression des taxes serait un aimant à capitaux, déclenchant une frénésie d’achat, tant chez les particuliers que chez les investisseurs institutionnels.
L’influence des forces économiques et technologiques sur le Bitcoin
Pendant que la politique prépare le terrain, les mécanismes internes du Bitcoin continuent de jouer leur rôle, implacables. Le halving de 2024 a été un peu le métronome du chaos : les récompenses pour les mineurs sont passées de 6,25 BTC à 3,125 BTC par bloc.
Traduction ? Encore moins de Bitcoin à distribuer, alors qu’il n’y en avait déjà pas assez pour tout le monde. Ce mécanisme est gravé dans le code depuis le jour 1 et à chaque fois, cela a fait la même chose : 2012, 2016, 2020… Boum, hausse massive des prix. Néanmoins, cette fois, on a constaté une différence dans l’évolution du prix. Pourquoi ? Parce que l’adoption des crypto-monnaies est exponentielle.
Suite à l’approbation des ETF Bitcoins, les institutions financières sont rentrées sur le marché. Des géants financiers comme BlackRock ont déjà déployé des ETF Bitcoin spot, et des banques se mettent enfin à offrir des services crypto-friendly.
Aussi, le marché n’est plus un simple terrain de jeu pour geeks et traders amateurs. On parle ici de flux de capitaux institutionnels massifs qui coïncident avec une offre toujours plus limitée. Résultat : le Bitcoin se mue en un “or numérique” crédible, un refuge face à l’inflation galopante et aux tensions géopolitiques, bien plus accessible que son homologue métallique.
Une course internationale à l’adoption avec l’émergence d’un Bitcoin global
Pendant que les États-Unis peaufinent leur stratégie pour faire du Bitcoin une arme économique, d’autres pays avancent à toute vitesse. L’Afrique, l’Amérique latine, l’Asie… ces régions où les monnaies locales sont souvent volatiles et où les frais de transfert sont exorbitants, adoptent déjà le Bitcoin comme solution de secours. En résumé, pour ces dernières, ce n’est pas juste un actif d’investisseurs : c’est une bouée de sauvetage.
Et puis, il y a des pays comme le Salvador qui ont carrément sauté le pas en faisant du Bitcoin une monnaie légale, pendant que des gros poissons comme la Chine et la Russie le manient comme un outil géopolitique.
En fait, c’est plus qu’une tendance : c’est une vraie course, où chaque pays cherche à attirer les capitaux, les talents et l’innovation crypto pour ne pas se faire dépasser. Le Bitcoin, désormais, dépasse le simple actif spéculatif : il devient une pièce stratégique dans l’économie de demain.
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Emmanuel Mounier
Expert en crypto-monnaie
