Il y a quelques mois, le 4ᵉ halving Bitcoin avait lieu. Si le tout premier a eu lieu en novembre 2012, le second, lui, a eu lieu le 9 juillet 2016. À l’époque, la récompense de bloc passait de 25 BTC à 12.5 BTC.
Le 2nd halving Bitcoin, c’était le 9 juillet 2016
Le 9 juillet 2016, le halving Bitcoin était de retour. À l’époque, le prix du BTC était d’environ 670$, soit 600€. Les mineurs, eux, pouvaient prétendre à une récompense de bloc bien supérieure, soit 25 BTC (16,750$, à l’époque).
À la suite du halving, cette récompense est passée à 12.5 BTC. Le prix du BTC s’est maintenu pendant quelque temps avant d’atteindre un nouvel ATH en décembre 2017 (16,642$) après une hausse progressive.
Ce second halving a également eu un impact important sur les mineurs, et surtout, sur le hardware. Si, jusque-là, il était possible de miner avec un ordinateur assez solide, les choses devinrent plus compliquées. C’est à partir du second halving que les mineurs ont commencé à investir dans des machines dédiées afin de pouvoir poursuivre leurs activités.
Aujourd’hui, la récompense est de 3.125 BTC
À titre comparatif, la récompense actuelle est de 3.125 BTC, soit seulement 1,875$ en prenant en compte la valeur du BTC avec le second halving de 2016. Cependant, le prix du bitcoin est aujourd’hui largement supérieur. Actuellement, selon CoinMarketCap, le BTC s’échange à 57,176$.
La récompense de bloc de 3.125 BTC vaut donc 178,675$, soit bien plus qu’en 2016. La différence, c’est qu’il est aujourd’hui beaucoup plus difficile de miner du BTC. Si, à l’époque, un ordinateur suffisait à miner, cela est devenu littéralement impossible. Un investissement important est maintenant nécessaire, et la multiplication de machines de minage est incontournable afin de rester rentable.
Du côté de l’impact du halving Bitcoin 2024, il est peut-être encore trop tôt pour tirer des conclusions. Toutefois, la hausse, depuis le dernier halving, est comparable à celle observée après le second halving de 2016, avec quelques différences en termes de régularité. Les mineurs, eux, sont un peu à l’écart à cause de la force de calcul requise.
Bitcoin, un actif populaire ?
La popularité de Bitcoin est évidemment grandissante. Le nombre de wallets est en hausse, et l’activité sur la blockchain se développe confortablement. La question se pose néanmoins du côté de l’accessibilité. Si tout le monde peut acheter et vendre du BTC, tout le monde ne peut pas miner, contrairement à 2016 et aux années précédentes.
Bitcoin, en tant que réseau, est largement apprécié pour sa résistance à la censure, sa transparence et sa robustesse. Son actif, lui, est apprécié pour l’aisance des transactions et la sécurité de ces dernières. Toutefois, il n’est plus à la porter de tout le monde d’acheter du hardware pour miner. La puissance de calcul requise est telle qu’il est nécessaire d’investir quelques milliers d’euros avant de pouvoir commencer à miner.
En comparaison, la blockchain Ethereum ne propose pas un système beaucoup plus accessible avec ses 32 ETH (96,000$) requis pour être considéré comme validateur. Au fur et à mesure des années, l’écart se creuse ainsi entre les mineurs, bien souvent institutionnels, et les utilisateurs.
Pour l’heure, le BTC parvient tout de même à remplir sa mission et à garantir la plupart des objectifs fixés par Satoshi Nakamoto, et ce, peu importe le temps que cela prend.
Sur le même sujet :
- Bitcoin Halving Challenge : Investir 21$ de BTC au jour du halving
- Des difficultés pour miner du Bitcoin depuis le halving ?
- Après le halving : les mineurs du Bitcoin font preuve d’ingéniosité pour rester rentable