Gagnez de l’argent facilement en prenant des photos de votre téléphone avec ce snap-to-earn

Ani M. est le directeur mondial du marketing chez SNPIT, le premier snap-to-earn au monde. En effet, SNPIT est une plateforme GameFi utilisant des NFTs de caméra pour permettre à ses utilisateurs de gagner de l’argent tout en s’amusant à prendre des photos à travers le monde.

En plus d’avoir levé plus de 37 millions de dollars auprès des plus grands fonds de capital-risque, SNPIT a également gagné une grande communauté au Japon. Ils sont maintenant déterminés à conquérir le marché mondial.

Ancien responsable commercial pour une startup de robotique et consultant en innovation, Ani M. se confie à Cryptonaute pour révéler tout sur ce projet qui a tout pour captiver des millions d’utilisateurs.

En plus de leur jeu GameFi, SNPIT a des plans beaucoup plus ambitieux avec la création de leur world repository, un stockage de photos sur la blockchain pour créer un écosystème atteignant une sphère beaucoup plus large que celle des jeux crypto.

Découvrez tout sur SNPIT, leur vision, et leurs prochaines étapes pour réaliser leurs ambitions de créer une nouvelle économie autour de la photographie :

Expliquez-moi ce qu’est SNPIT et ce que vous faites.

SNPIT est le premier jeu blockchain snap-to-earn au monde. Nous sommes une plateforme GameFi où, pour faire simple, vous prenez des photos et gagnez des points et des tokens.

Tout le monde peut prendre des photos ou avez-vous un programme pour les photographes professionnels ?

Non, c’est plutôt un jeu amusant où tout le monde peut participer et prendre des photos. Mais ce qui est intéressant, c’est que beaucoup de gens pensent que les photos que vous prenez deviennent des NFTs, mais ce n’est pas le cas.

Les photos que vous prenez ne sont que des photos, mais nous avons quelque chose appelé des NFTs de caméra, qui sont essentiellement des lentilles de caméra virtuelles. Donc, dans notre application SNPIT, vous devez entrer dans l’application et prendre des photos via l’application en utilisant ces NFTs de caméra.

Nous validons que les photos ne sont pas téléchargées et sont authentiques.

Avez-vous une plateforme où les gens peuvent montrer leur art ?

Oui, les photos que vous prenez sont visibles sur l’application SNPIT. Vous pouvez également interagir sur l’application avec les principales fonctionnalités étant les batailles ou les votes.

Nous avons plusieurs types de batailles appelées casual battle, main battle et friend battle.

Si vous prenez une photo et participez à une bataille, vous êtes automatiquement opposé aux photos d’une autre personne. Les autres utilisateurs doivent voter pour la meilleure photo ou celle qu’ils préfèrent.

Et la personne qui obtient 10 votes en premier gagne. Et si elle gagne, elle gagne des points. Et si vous avez voté pour la photo gagnante, vous obtenez également des points pour avoir voté.

C’est donc comme une plateforme de jeu social ?

C’est comme un jeu social. Je ne sais pas si on peut appeler ça SocialFi parce que nous n’avons pas vraiment de commentaires ou de chat, mais c’est indirect, c’est une communauté SocialFi où vous vous engagez à travers des photos.

Donc c’est très similaire. Vous devez monter de niveau vos NFTs de caméra.

Parce que lorsque vous téléchargez l’application pour la première fois, vos paramètres de caméra sont réglés sur “low”, ce qui entraîne des images pixelisées et floues.

L’idée est que vous jouiez au jeu, votiez, participiez, gagniez, réinvestissiez dans votre NFT de caméra, montiez de niveau, et finissiez par prendre des photos de très haute qualité.

Pouvez-vous expliquer comment DePiN fonctionne avec votre projet ?

Le produit que j’ai expliqué plus tôt était SNPIT, qui est la plateforme GameFi, qui est la phase une de notre vision à long terme.

La phase deux sera de construire ce que nous appelons le “world repository“, qui est une base de données de photos non modifiées, complètement authentiques, et prises de manière organique par les utilisateurs.

Nous voyons cela comme une plateforme DePIN parce que vous permettez essentiellement à ces photos brutes d’être utilisées dans n’importe quel cas d’utilisation.

Par exemple, nous avons un partenaire de collaboration qui a un produit où ils peuvent externaliser le travail ou assigner des tâches aux utilisateurs. Et ils ont demandé aux utilisateurs de prendre des photos de poteaux électriques au Japon.

Il y a encore des poteaux électriques au Japon, ce qui est intéressant ; ce n’est pas souterrain. Donc, la compagnie d’électricité a en fait demandé à ce projet de créer cette quête. Les utilisateurs trouvent un poteau, prennent une photo.

Ce n’est pas un entretien approfondi, mais au moins vous pouvez dire, d’accord, y a-t-il une grosse fissure ? Y a-t-il des problèmes majeurs ou non ? Et ils n’ont pas besoin d’envoyer un de leurs employés pour vérifier.

Et bien sûr, les utilisateurs qui ont participé sont récompensés.

Le world repository, cette base de données de photos, a tellement de valeur de nos jours. Nous ne savons plus si les photos sont générées par l’IA ou retouchées.

Il est difficile de dire ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Donc, nous construisons essentiellement une base de données de photos complètement réelles, où il y a beaucoup de cas d’utilisation pour cela.

Quelle est la prochaine étape pour SNPIT en ce moment ?

Nous venons de lister nos tokens il y a environ trois semaines en juin, et nous sommes à un stade où nous voulons vraiment étendre notre base d’utilisateurs dans des communautés que nous n’avons pas encore approchées.

Dans le reste du monde, nous avons encore beaucoup à faire. Mais le world repository est l’objectif ultime. Surtout dans certaines régions où il est déjà difficile de trouver beaucoup de travail.

Nous pouvons créer presque une économie où les gens, tout ce dont ils ont besoin est un téléphone. Ils vont juste prendre des photos. Et même s’ils ne peuvent pas en tirer un revenu complet, ils peuvent au moins gagner un peu d’argent avec cela.

Les gens peuvent-ils simplement prendre une photo avec votre application, une photo avec un être cher, et la stocker dans le World Repository ?

Oui absolument, l’un des usages du world repository pourrait également être l’IA générative. Vous avez besoin de données d’entraînement. Même pour les modèles de langage, les grands modèles de langage, vous avez besoin de données d’entraînement.

Si vous trouvez une image sur Google, pouvez-vous vraiment l’utiliser comme données d’entraînement, ou est-elle protégée par des droits d’auteur ?

Donc, avec le world repository, si l’utilisateur approuve, nous pouvons en fait l’utiliser comme données d’entraînement et les utilisateurs sont récompensés pour cela.

Nous cherchons à redonner la propriété des photos et à trouver comment les monétiser.

Était-ce votre première idée lorsque vous avez lancé le projet ? Ou avez-vous commencé avec SNPIT, puis vous avez eu l’idée de construire cette infrastructure ?

Initialement, nous savions que nous voulions créer un système, comme une petite économie, un environnement où les gens peuvent non seulement s’amuser mais aussi bénéficier de la prise de photos.

Mais ensuite, une fois que nous avons commencé à construire le jeu, nous avons vu que si nous pouvions en fait offrir plus d’avantages et plus de cas d’utilisation, cela bénéficierait à tout le monde impliqué.

Cela bénéficie aux entreprises. Cela bénéficie aux utilisateurs. Tout le monde dans l’écosystème. C’est ainsi que nous avons évolué vers cela.

Pensez-vous que l’Asie deviendra le hub de la crypto ?

Elle est déjà en train de devenir un hub de la crypto. L’Inde est un marché énorme, bien sûr, la réglementation est une autre question, mais tous ceux à qui j’ai parlé en Inde connaissent le Web3 et la crypto.

Ils sont tous engagés d’une manière ou d’une autre. L’Inde a la plus grande population.

Mais la majorité de la population vit encore dans des circonstances très difficiles. Il est important que la crypto ne bénéficie pas seulement au niveau supérieur mais aide en fait à élever les niveaux moyen et inférieur de la population.

Dans les villages ou les zones rurales qui n’avaient pas beaucoup d’opportunités de travail, avec SNPIT, ils peuvent commencer à prendre des photos puis gagner de l’argent. Cela fait une grande différence. Nous espérons que cela se produira.

Et il en va de même pour le marché des NFTs. Les NFTs sont-ils morts ?

Cela dépend de l’utilité des NFTs et les NFTs ne doivent pas être juste quelque chose que vous accrochez à un mur ou accrochez numériquement à un mur. Bien sûr, c’est bien aussi si c’est ce qui vous plaît.

Mais je crois que la raison pour laquelle les gens disent qu’ils sont morts, c’est que les gens n’ont pas vu autant de valeur et d’utilité avec les NFTs.

Pour tout projet ou toute entreprise, vous devez trouver le bon produit pour répondre aux bons besoins.

Et pour les NFTs, vous devez trouver ce besoin, cette utilité.

J’ai vu que vous avez vendu votre première collection de caméras en 21 heures ?

Nous avons vendu 10 000 unités de nos NFTs de caméra en 21 heures. Je crois que le prix plancher était d’environ 150 MATIC par NFT.

Nous étions assez surpris. Mais nous avions construit cette communauté. Notre fondateur, Otsuka-san, est très actif sur Twitter japonais. Nous avons une base de fans très dévouée.

Pourquoi Polygon et voulez-vous aller sur d’autres chaînes ?

Oui, nous cherchons définitivement à en faire un projet multi-chaînes. Polygon avait de la traction pendant longtemps.

À l’avenir, notre objectif ultime est d’atteindre autant d’utilisateurs ou de communautés que possible. Par exemple, la communauté Base se développe très rapidement.

Et dans cette industrie, je pense qu’il est très important de toujours s’adapter aux changements.

Quelles sont vos trois priorités pour votre projet ?

La première chose est de faire croître notre base d’utilisateurs. Parce que tout ce qu’il faut, c’est télécharger l’application sur votre téléphone et prendre une photo.

C’est une façon très amusante et simple de commencer dans le Web3. Et si quelqu’un a déjà été intéressé par cette industrie mais l’a toujours trouvée très difficile ou très confuse, alors SNPIT est ce point d’entrée excellent pour eux.

Bien sûr, nous avons le world repository et la vision de la base de données de photos comme notre phase deux.

Et c’est pourquoi nous voulons d’abord faire croître la plateforme de jeu SNPIT. Et une fois qu’elle a atteint un certain niveau, nous l’étendrons au world repository pour vraiment apporter plus de valeur et d’utilité aux photos.

Des mises à jour à venir ?

Nous avons des mises à jour, nous avons beaucoup de partenariats à venir, donc très bientôt, nous avons un grand partenariat. Nous avons déjà annoncé une collaboration avec l’une des plus grandes agences de voyage au Japon, HIS.

Nous lançons une édition limitée de NFTs de caméras en collaboration avec HIS, qui organise également des groupes de voyage. Ils emmènent les gens pour prendre des photos. Parce que tout le monde aime prendre des photos, et tout le monde veut développer cela.

Conclusion

En ayant un jeu amusant pour attirer une communauté et une vision plus large axée sur l’utilité, SNPIT pourrait bien être l’une des nouvelles sensations dans ces jeux sociaux.

Même s’ils ne se considèrent pas comme un jeu social, le côté participatif accompagné d’une dose de partage a tout d’un projet communautaire. Comme le succès des memecoins et récemment des tap-to-earn sur Telegram, SNPIT se lance au bon moment sur une vague sociale qui continue de croître.

Mais le point le plus essentiel est que la barrière à l’entrée est très basse. C’est probablement le plus important, comme le dit Ani, “tout le monde a un téléphone.” Et si vous pouviez gagner de l’argent en prenant des photos ? Grâce à SNPIT, les possibilités de profiter de l’essor de ces nouvelles technologies sont multipliées.

En conclusion, le world repository est leur vision, leur objectif ultime. SNPIT touche même au monde des DePIN, encore une fois, un monde de partage. Tout ce qu’il faut pour apporter à cette industrie beaucoup trop focalisée sur la technologie elle-même. Où est notre dose de plaisir ?

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Interview de : Ani M., le directeur mondial du marketing chez SNPIT.

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