Rena Shah, la COO de Trust Machines, révèle son histoire touchante avec le public de l’EthCC à Bruxelles.
Elle sauvegarde les derniers mots de son père sur Bitcoin
Rena Shah, COO de Trust Machines, s’est exprimée à l’EthCC lors d’un événement axé sur Bitcoin et les Ordinals. Outre le fait que Rena Shah est une Bitcoiner, elle dévoile que les Ordinals et Bitcoin « sont bien plus que ce que vous croyez » :
« Bitcoin est bien plus que ce que vous croyez. C’est une monnaie, c’est une valeur de réserve, c’est une communauté… Et nous voulons que Bitcoin soit là où il doit être.
Et les NFT Ordinals évoluent vite. Construire sur Ordinals c’est également bien plus que ce que vous croyez.»
En effet, elle insiste sur le fait que les NFT et les Ordinals ne sont pas comparables. Selon elle, la valeur ajoutée des Ordinals est qu’ils sont sur la blockchain Bitcoin. « Ils ne peuvent pas être supprimés ou arrêtés », déclare-t-elle :
« Quand mon père est décédé, ils m’ont demandé de lui écrire quelque chose ou de préparer quelque chose en son honneur. Et c’était bien plus que pour gérer cette perte lourde. C’était également à propos de comment je voulais garder l’image de mon père. Ses photos, sa voix…
Je ne voulais pas qu’Amazon ou iCloud puissent m’enlever ces souvenirs. Alors ce que j’ai fait, c’est que j’ai pris tout ce que j’avais de mon père, je les ai encroûtés et je les ai déposés sur la blockchain Bitcoin.
J’ai maintenant le dernier « je t’aime » de mon père sur Bitcoin. Personne ne peut me l’enlever. Pas Amazon, personne.
C’est ce que j’aimerais que les gens comprennent. J’ai payé pour cet espace de block, j’ai donc pu y déposer ces souvenirs sur ce bloc.
Les Ordinals m’ont permis de faire cela. »
Les Ordinals vivent pour toujours
Les Ordinals ne sont plus dans leurs grands jours. Mais cela n’enlève rien à tout ce qu’ils ont déjà apporté à l’écosystème. Et cette histoire touchante de Rena révèle également des cas d’utilisations multiples et profonds. Selon Rena, les Ordinals « ont changé l’histoire du Bitcoin » :
« C’est une nouvelle ère. Quand les Ordinals ont été lancés, nous avions quelques L2. Il y avait Stacks et quelques autres projets. Donc, pour amener Bitcoin où il devrait être, devrions-nous créer des apps, des Virtuals machines ?
Ordinals a juste tout changé. Les gens voulaient de la DeFi, voulaient utiliser leurs NFTs… Ce que les Ordinals ont permis, c’est d’avoir avant tout un « stress test » du L1 Bitcoin. Nous avons vu des limitations et avons désormais un aperçu de ce sur quoi nous devons travailler. »
En effet, les frais de transactions ont récemment explosé avec l’apparition de la version 2 des Ordinals : les Runes. Toutefois, selon elle, les NFT sur Bitcoin ne sont pas près de s’arrêter :
« Plus de 2,5 millions de hot wallets et 13% de blockscape utilisés par les NFT Bitcoin. Les nombres de transactions journalières continuent d’augmenter.
Pourquoi est-ce si important ? Parce qu’en 2021, les transactions ont atteint 1 milliard. En 2022, Solana a atteint 1 milliard.
BTC a atteint 1 milliard uniquement cette année, en 2024. Et uniquement grâce aux Ordinals. »
Rana déclare que les Ordinals ont « ravivé la culture Bitcoin et l’écosystème L2 » :
« Désormais, plus de 85 L2 Bitcoin sont déployés. C’est grâce aux Ordinals et ils auront de plus en plus de valeur. C’est plutôt simple. Quand nous regardons les mouvements des capitaux, nous observons beaucoup de monde revenir sur Bitcoin.
Parce qu’ils comprennent que c’est maintenant ou jamais. »
Source : EthCC, Rena Shah.
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