Bondex est un réseau social professionnel gamifiée axé sur la recherche et la gestion des talents. À sa tête, Ignacio Palomera, qui a bien voulu répondre à quelques questions concernant Bondex et la recherche d’emploi en ligne en général.
Bondex : la réglementation Européenne comme atout
Bondex est une société qui vise à concurrencer les grandes plateformes professionnelles telles que LinkedIn, mais au sein du Web3. Le réseau compte déjà plus de 3 millions de téléchargements d’application et 1.5 million d’utilisateurs actifs au total.
Ignacio Palomera, CEO de Bondex, détaille le chemin qui l’a conduit à la création d’une plateforme de recrutement par tokenisation et crowdsourcing. Pour lui, l’Europe est « une puissance dans l’espace Web3 », principalement en raison de la règlementation qui y règne :
« Des pays comme le Royaume-Uni et la Suisse ont établi des lignes directrices claires, créant un environnement solide et stable pour les carrières Web3, souvent perçues comme risquées. Cette clarté réglementaire attire d’importants projets d’infrastructure et des talents, positionnant l’Europe comme un bastion de l’innovation dans le web3 », explique-t-il.
En comparaison avec l’Asie ou les États-Unis, l’Europe met effectivement en œuvre des moyens importants afin de légiférer et réglementer le Web3. Le CEO note « une approche amicale de l’Union européenne à l’égard des actifs numériques » qui se veut positive pour le marché du travail mondial.
Le LinkedIn du Web3
Si la plupart des chercheurs d’emploi misent beaucoup sur internet, les recherches sont souvent très compliquées. En parallèle, le problème éthique se soulève rapidement vis-à-vis de la collecte de données, comme l’explique le CEO de Bondex :
« Le principal problème des plateformes Web2 comme LinkedIn est qu’elles exploitent les utilisateurs pour leurs données sous couvert d’un produit gratuit. En réalité, les utilisateurs sont le produit. »
Face à un fonctionnement qui s’est malheureusement généralisé, Ignacio Palomera a créé une infrastructure alternative, permettant de renverser la balance :
« Bondex renverse ce modèle en redistribuant la valeur aux utilisateurs, créant ainsi une boucle de rétroaction positive. Nous proposons une plateforme sur laquelle les utilisateurs sont récompensés pour leurs contributions, que ce soit par le biais de parrainages ou de création de contenu. »
En fin de chaîne, les utilisateurs, utilisés comme des produits sur le Web2, redeviennent souverains dans le Web3. En définitive, ils peuvent en plus monétiser leur contenu comme bon leur semble.
Ce faisant, Bondex se situe exactement à l’opposé des plateformes telles que LinkedIn en termes de fonctionnement, tout en permettant une recherche d’emploi efficace.
Quand la production participative rencontre l’IA
Le secret de Bondex, c’est, d’une part, le crowdsourcing (production participative), et d’autre part, l’intelligence artificielle (IA). En effet, la plateforme utilise des primes pour encourager les participants en puisant dans un pool mondial de recruteurs. Par la suite, c’est l’IA qui prend le relai :
« Notre filtre IA associe les candidats aux recruteurs rapidement et précisément, garantissant ainsi que les employeurs obtiennent les meilleurs talents. »
Grâce à cette association, Bondex parvient à proposer des solutions de recrutement plus rapides, moins chères et plus efficaces que les agences traditionnelles.
Actuellement, Bondex propose à ses utilisateurs toute une variété d’offres de la part de recruteurs venus de tous les horizons. Si les jobs du Web3 sont évidemment mis en avant, les emplois hors-web3 sont aussi largement représentés sur la plateforme.
La plateforme de d’Ignacio Palomera se veut donc une véritable porte d’accès peu couteuse, plus rapide et simplifiée vers le marché de l’emploi.
En parallèle, Bondex organise actuellement l’airdrop de son token natif, le BDXN, qui devrait permettre d’alimenter l’écosystème à l’avenir.
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